Ce que l’on n’apprend pas à l’école et qui nous servira pourtant toute notre vie ?
LA CONNAISSANCE DE SOI

Les fameuses soft skills

Le savoir-être et les compétences socio-émotionnelles sont encore peu abordées dans la scolarité de nos enfants. Est-ce parce que ces fameuses « soft skills » sont perçues, à tort, comme des traits de caractère devant être acquises en dehors de l’école appartenant au monde de l’entreprise ?

La connaissance et la maîtrise de soi, la conscience sociale, l’empathie, la faculté d’établir des relations saines et celle de prendre des décisions responsables…Dommage que ces apprentissages ne fassent pas partie du programme d’enseignement car ces compétences s’avèrent essentielles au bien-être et à la réussite de chaque individu.

Puisque nous sommes tous uniques, ne serait-il pas formidable d’encourager les élèves à accepter leur authenticité, de leur apprendre qu’ils peuvent être qui ils sont sans craindre d’être jugés, catalogués ou critiqués ?

Autonomie, curiosité, créativité, débrouillardise, capacité à prendre des décisions, à fédérer, à trouver des solutions, à prendre des initiatives, sens des affaires, travail d’équipe…tellement de compétences qu’on n’apprend pas dans le programme scolaire mais qu’on apprend dans la vie ! Votre ado est-il au courant qu’il rencontrera dans sa vie des problèmes bien plus difficiles que ceux d’algèbre ou de géométrie ?

En France l’école est encore considérée comme le lieu d’apprentissage par excellence pour acquérir des connaissances académiques et professionnelles alors comment faire pour que nos enfants ou nos ados soient mieux armés et optimistes pour leur avenir ?

La curiosité est clé

La clé c’est la curiosité, les enfants le sont en général par nature et cette qualité (et non un vilain défaut) tend à disparaitre avec le temps… Cultiver la curiosité de vos ados, poussez les à sortir de leur zone de conforts, multipliez les nouvelles expériences, les sorties, les rencontres avec des personnes inspirantes qui pourraient devenir des mentors.

Et si le lieu des révélations des soft skills était les colonies de vacances?

Dans cette idée avez-vous pensé à l’inscrire en colonie de vacances ? Certaines sont justement spécialisées pour les ados en quête de sens, ou qui ont besoin d’être accompagnés dans leurs choix d’orientation. Car avant de se poser la question de ce qu’on veut faire ne faudrait-il pas se poser la question de qui ont est ? Pas étonnant que le coaching se développe de plus en plus auprès des jeunes !

Compétences académiques VS compétences émotionnelle, voici quelques lectures sur le sujet :

Le dernier magazine de Innovation en Education « Ces perles que l’on n’apprend pas à l’école»

« Ce qu’on n’apprend pas à l’école » de Victoria Guillomon

« Ce que l’école ne nous apprend pas sur la vie » de Wilfried Amawe

« Les connaissances apprises à l’école et au-dehors : quels échanges ? » de André Tricot

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Cet épisode est proposé par Delphine LACAILLE

Quels sont les bienfaits d’une colonie de vacances sur votre ado ?
QUESTIONS D’ORIENTATION

Quelle chance nous avons d’avoir 16 semaines de vacances scolaires en France !

C’est une chance pour se reposer, prendre du temps pour faire d’autres activités, voir la famille, les amis, voyager.. Mais c’est aussi souvent un casse-tête pour les parents, surtout à partir de 12-13 ans quand il faut un peu plus pousser nos ados. Quel parent ne s’est pas déjà dit “Qu’est-ce que je vais lui faire faire aux prochaines vacances?” 

Votre enfant lui ne pense certainement qu’à une chose : dormir et voir ses potes mais avez-vous déjà pensé à l’envoyer en colonie de vacances ? Vous craignez qu’il s’ennuie ou n’apprécie pas cette expérience ? Pas d’inquiétude, lui comme vous allez profiter des nombreux avantages qu’elles offrent.

Un programme riche

Tout d’abord la plupart des colonies de vacances proposent un programme riche en activités sportives et artistiques c’est donc l’occasion de tester de nouvelles expériences et de partir à l’aventure. En colo pas de notes, pas d’historique, pas de jugement, dès le premier jour, personne ne se connait, les compteurs sont remis à zero pour tout le monde. Partir en colo est pour votre ado une expérience extraordinaire. C’est l’occasion pour lui de s’évader, de découvrir de nouveaux environnements et d’en revenir grandi. C’est également l’opportunité de sortir de sa zone de confort, développer sa curiosité, son autonomie et d’apprendre à vivre en collectivité avec d’autres personnes.

Un séjour loin des parents et des écrans

Un séjour loin des parents et aussi loin des écrans qui permet à votre ado de pouvoir s’évader, de profiter de l’air pur, d’exercer une activité physique, de manger équilibré et de se reposer l’esprit.  Portées par une ambiance bienveillante, les différentes activités quotidiennes permettent à vos ados de poser des questions, d’oser faire de nouvelles choses, d’attiser leur curiosité, de gagner en estime de soi, et de lier de nouvelles amitiés et de vivre de premiers émois amoureux. Vivre en collectivité avec d’autres enfants est une merveilleuse source d’apprentissage de valeurs telles que la politesse, l’entraide, le respect, la solidarité, la tolérance mais aussi l’empathie et l’acceptation des autres. 

Une chose est sûre, offrir un séjour en colo à votre ado est un vrai cadeau dans nos sociétés “accélérées”, un temps pour soi, une vraie chance de vivre des moments extraordinaires et inoubliables ! Plus tôt il y participera et plus tôt il intégrera ces notions d’indépendance et d’autonomie essentielles pour son développement.

Vous ne doutez plus des bienfaits d’un séjour en colo pour votre ado, songez maintenant aux bénéfices que cela peut vous apportez à vous en tant que parents ?

Les bienfaits pour les parents

Au début votre ado vous manquera surement mais au bout de quelques jours vous allez apprécier de pouvoir vous offrir un peu de temps pour vous et la bonne nouvelle c’est que vous allez apprendre à lui faire confiance et que ça va bien se passer  Vous allez vous rendre compte qu’il est capable d’être autonome et il va en revenir enrichi et votre relation aussi !

“Les jolie colonies de vacances” de Pierre Perret ont bien évolué. Même si l’objectif est de permettre aux enfants et aux ados de vivre une expérience enrichissante on peut vite se retrouver perdu devant la multitude d’offres existantes. Quel thème choisir : sportive, nature, artistique, engagées, séjours linguistique, scoutisme, colo apprenante, colo qui accompagne les ados dans leur orientation… Comment choisir celle qui lui conviendra le mieux ? La question à se poser c’est surtout quel est son besoin du moment et de son année ? Quelles compétences humaines (les fameuses soft skills) pourra-t-il valoriser de cette expérience pour la suite de son parcours ? 

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Cet épisode est proposé par Delphine LACAILLE

Comment développer son réseau quand on est ado ?
QUESTIONS D’ORIENTATION

À moins d’avoir vécu reclus dans une grotte ces dernières années et d’avoir suivi tous ses cours par correspondance, votre ado s’est forcément constitué un réseau, même informel. Ses professeurs, ses camarades d’école ou de vacances, son club sportif ou une association, ses anciens maître de stage voire, même ancien employeurs (job d’été, baby-sitting), vous et vos amis…évidemment il a déjà un réseau ! 

Reste maintenant à étudier en quoi les uns et les autres peuvent l’aider, d’une manière ou d’une autre, à avancer dans ses choix d’orientation et à construire son avenir professionnel.

Saviez-vous que 70% des étudiants trouvent leur premier job grâce à leur réseau ?

Construire un bon réseau, ça prend du temps alors autant commencer tôt ! Un bon réseau permet de découvrir de nouveaux secteurs d’activités, métiers, environnements qui ne font pas partie de son univers proche et la clé pour arriver c’est la curiosité et un peu de culot ! Votre voisine du 5e ou le père de son meilleur ami ont sans doute des parcours professionnels formidables, alors pourquoi se priver de leur expérience ? En effet, pour créer des liens et un réseau solide, il faut s’intéresser sincèrement aux gens que l’on côtoie, se tenir au courant de leur activité, de leur recherche de travail, de leurs objectifs, de leurs centres d’intérêt…. Bref leur poser des questions ! C’est ainsi qu’on fait vivre son réseau et qu’on est en mesure de mettre les gens en contact les uns avec les autres. C’est la règle numéro un : si vous voulez qu’on s’intéresse à vous, commencez par vous intéresser aux autres. 

Deuxième conseil pour les ados c’est de privilégier les rencontres réelles plutôt que virtuelles.

Les réseaux sociaux, comme Linkedin, permettent aux plus timides de franchir le cap du premier contact mais pour se démarquer il faut sortir de sa zone de confort et partir à la rencontre des gens. Peu importe l’interlocuteur, le contexte ou le lieu, chaque expérience est bonne à prendre et chaque personne peut apporter à votre ado un nouvel éclairage sur son avenir. Aborder un(e) inconnu(e), lui parait insurmontable ? Pourtant, dans la plupart des cas, on n’a rien à perdre à engager la conversation, il suffit juste d’oser !

Ce n’est pas le style de votre ado de sortir de sa zone de confort ? Et pourtant ça n’est qu’en multipliant les expériences et en rencontrant des personnes différentes qu’il pourra acquérir de nouveaux apprentissages et de nouvelles compétences. Oser peut quelquefois paraitre complexe, mais se lancer certains défis permet d’avoir, après coup, une meilleure confiance et estime de soi.

Pour constituer son réseau, chacun peut se fixer des défis à sa hauteur, pour certains cela sera de décrocher leur téléphone pour prendre RDV un ancien professeur, pour d’autres cela sera partir seul en colonie de vacances… Peu importe le projet, l’idée est de favoriser les expériences et les rencontre en dehors de sa sphère habituelle car il n’est jamais trop tôt pour ouvrir son esprit, s’habituer à poser des questions et commencer à se constituer son réseau !

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Cet épisode est proposé par Delphine LACAILLE

Faut-il faire de sa passion son métier ?

Depuis que vous êtes tout petit, vous rêvez de devenir pilote, comédien, architecte, avocat, danseur… Mais est-ce une bonne idée de vous orienter vers ce métier passion ?

Il est clair que si vous êtes passionné depuis l’enfance par le théâtre, l’architecture ou les avions, vous avez une longueur d’avance pour choisir votre orientation. Et c’est sûr, cette motivation qui vous anime sera un moteur puissant pour vous aider à rechercher les formations existantes et préparer votre candidature. Alors oui, il faut étudier ses passions et ses rêves pour bâtir son projet d’orientation mais il faut également respecter certaines règles très importantes.

Analysez vos rêves

Vous voulez devenir vétérinaire, mais qu’est-ce qui vous plait vraiment dans ce métier ? Est-ce le fait d’être au contact des animaux, est-ce l’acte de soin en lui-même, est-ce d’avoir votre propre cabinet dans lequel vous recevez vos clients, est-ce d’être à la campagne et de passer de ferme en ferme pour soigner les animaux ? Derrière un même rêve peuvent se cacher des attentes très différentes. Analysez votre rêve dans le détail pour savoir ce qui vous anime réellement, cela vous permettra d’avoir un projet plus solide et même de trouver de nouvelles pistes.

Informez-vous et confrontez le rêve à la réalité

Etes-vous sûr de bien connaître le métier qui vous attire ? Savez-vous comment se passe une journée type, quelles sont les activités principales, les qualités et compétences nécessaires ou les perspectives d’évolution ? Etes-vous sûr de posséder ces compétences ou d’avoir envie de les développer ?

Avant d’envisager votre orientation, informez-vous très précisément et prenez le temps de parler avec des professionnels. Vous pourriez avoir de grosses surprises.

Mettez-vous dans les meilleures conditions ?

Si la réalité de ce métier vous convient et si vous pensez avoir le bon profil, alors allez-y et mettez toutes les chances de votre côté le plus tôt possible.

En plus de choisir le bac le plus adapté, les bonnes options et spécialités, vous pouvez développer vos compétences spécifiquement en lien avec votre passion : apprendre à coder, préparer un book de photos, passer le BAFA par exemple. Et, bien évidemment, il est important de vous impliquer dans des clubs ou des associations pour acquérir une expérience qui donnera plus de poids à votre candidature.

Adaptez votre projet et élargissez vos horizons

ET si quelque chose ne colle pas, faut-il abandonner votre passion ? Pas forcément. Il faut peut-être renoncer à votre une partie de votre rêve mais élargir vos horizons en envisageant d’autres métiers dans le même secteur. C’est pour cela que je vous disais au début du podcast de bien analyser votre rêve. Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi, mais en revenant à vos motivations de départ, de trouver une autre voie pour vous épanouir. N’oubliez pas qu’il existe ainsi de nombreux métiers souvent tout aussi passionnants mais moins connus que celui qui vous fait rêver. Et parmi eux, il y a le métier fait pour vous !

Alors, même si vous savez depuis longtemps ce que vous voulez faire plus tard, prenez le temps de construire un projet d’orientation solide et réaliste qui correspondra pleinement à votre personnalité et à vos attentes.

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Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

On vous explique ce qu’est et ce que contient la fiche Avenir qui se trouve sur Parcoursup.

Cette fiche est un formulaire administratif rempli  par le corps enseignant et le chef d’établissement entre mars et avril.  Il est finalisé au moment du conseil de classe du 2eme trimestre.

Vous pourrez la lire sur la plateforme PARCOURSUP après la clôture des vœux.

La fiche Avenir est un formulaire où figure pour chaque discipline 3 éléments : une appréciation générale du professeur, la moyenne de l’élève aux deux premiers trimestres de terminale, et enfin le rang de l’élève dans le groupe.

Le professeur principal complète cette fiche par des éléments d’appréciation sur la méthode de travail, l’autonomie, l’investissement et l’engagement de l’étudiant. Il utilisera l’échelle de valeur très satisfaisant, satisfaisant, peu satisfaisant.

Enfin le chef d’établissement met son avis sur la capacité de l’élève à réussir la formation souhaitée en utilisant la formule très cohérent, cohérent, peu cohérent et ainsi de suite.

Cette fiche est transmise par le lycée à chaque établissement demandé par l’étudiant sur Parcoursup.

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Cet épisode est proposé par Blandine DELAIRE et Alix d’HARCOURT

Sciences de l’ingénieur : le choix des spécialités en bac général

La spécialité Sciences de l’ingénieur fait partie des 13 matières proposées dans le cadre de la réforme du Bac général. Les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi celles-ci.

Le choix parmi 13 spécialités

Depuis la réforme du Bac général en 2020, les élèves de Seconde doivent choisir avant l’entrée en classe de Première 3 enseignements de spécialité parmi 13 matières proposées. Ces 3 spécialités viennent en complément du tronc commun.

On distingue d’un côté les 7 enseignements dits « classiques » communs à la plupart des lycées et de l’autre 6 enseignements moins répandus. Voici la liste :

Les 7 enseignements de spécialités classiques

  • Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
  • Humanités, littérature et philosophie
  • Langues, littérature et culture étrangère & Langues, littérature et culture régionale
  • Mathématiques
  • Physique-chimie
  • Sciences de la vie et de la Terre
  • Sciences économiques et sociales

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

  • Arts (au choix parmi arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse ou histoire des arts ou musique ou théâtre ou arts du cirque)
  • Biologie & écologie (dans les lycées d’enseignement général et technologique agricole)
  • Éducation Physique, Pratiques et Culture Sportives
  • Littérature, Langues et cultures de l’Antiquité
  • Numérique et sciences informatiques
  • Sciences de l’ingénieur

Dans cet épisode, nous abordons la spécialité Sciences de l’ingénieur (SI) qui s’intéresse aux objets et aux systèmes artificiels.

Cet enseignement a pour objectif de faire acquérir aux élèves des compétences fondamentales comme la capacité à innover, à imaginer et à matérialiser une solution à un type de problème. Et ainsi d’aborder les savoirs technologiques en mécanique, informatique, électronique, électrotechnique et construction, avec l’aide des savoirs scientifiques que sont les mathématiques et la physique.

L’enseignement de cette spécialité repose sur trois thématiques :

– Les territoires et les produits intelligents, la mobilité́ des personnes et des biens 

– L’homme assisté, réparé, augmenté.

– Le design responsable et le prototypage de produits innovants 

Le programme

Le programme consacre une large part aux activités concrètes, notamment sous forme de projets : Ainsi, en première, la spécialité est enseignée 4 heures par semaine avec un projet de 12 heures mené en équipe ; ce qui permet aux élèves d’imaginer et de matérialiser une solution originale. 

Si l’élève choisit de poursuivre la spécialité SI en Terminale, alors l’enseignement passe à 6 heures par semaine avec un projet de 48 heures conduit en équipe. Les élèves bénéficient par ailleurs de deux heures de sciences physiques enseignées par un professeur de physique-chimie. Ces deux heures sont dédiées aux aspects fondamentaux de sciences physiques.

Le programme détaillé de la spécialité est à retrouver sur le site du Bulletin Officiel de l’Education Nationale. Nous mettons le lien dans les notes de cet épisode.

Si la spécialité est abandonnée en fin de première, c’est la moyenne des notes de l’année qui est prise en compte sous forme d’un contrôle continu avec un coefficient de 5 qui passe à 8 pour les futurs bachelier 2023.

Si l’élève choisit de poursuivre la spécialité SI en Terminale, l’évaluation finale représente un coefficient de 16 dans la moyenne au bac.

Voyons à présent les études que permet cette spécialité SI.

Sans surprise, la spécialité Sciences de l’Ingénieur permet avant tout de s’orienter vers une profession d’ingénieur.

Mais elle n’est pas seulement destinée aux étudiants qui souhaitent devenir ingénieur. En effet, de nombreux domaines et secteurs utilisent aujourd’hui des notions fondamentales des sciences de l’ingénieur, ce qui offre de nombreuses autres possibilités de carrière.

Voici quelques pistes de formations accessibles :

  • Les classes préparatoires (CPGE) : MPSI (mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur); 
  • PCSI (physique, chimie et sciences de l’ingénieur); PTSI (physique, technologie et sciences de l’ingénieur.
  • Les licences universitaires en sciences et technologies, en particulier la licence en sciences pour l’ingénieur, ainsi que les formations en IUT comme un Bachelor Universitaire Technologique le BUT génie électrique et informatique industrielle
  • Les écoles d’ingénieurs post Bac

Ainsi que les Grandes écoles dans le commerce, le management, la gestion, la comptabilité…

 
Pour aller plus loin n’hésitez pas à consulter le site Horizons 21 qui permet de tester les combinaisons d’enseignements de spécialité et les domaines de formation et de métiers sur lesquels ces enseignements peuvent déboucher


liens évoqués dans l’épisode :

👉Simulez vos combinaisons de spécialités et découvrez les perspectives de formations et de métiers qui s’offrent à vous.

https://www.horizons21.fr/

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Cet épisode est proposé par Brigitte BEGOUEN

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Les 7 enseignements de spécialités classiques

Les 6 enseignements de spécialités moins répandus

Le site Horizons 21e

➡️ Complétez vos connaissances sur le sujet des Spécialités

Ces ressources sont fournies par AZIMUT Parlons orientation, une ressource de référence pour l’orientation scolaire et professionnelle. Fondé par Perrine Corvaisier et sa fille Charlotte, nous nous appuyons sur un collectif de spécialistes, experts du domaine de l’orientation.

Comment aider les ados à surmonter la peur de l’échec ?

La peur de l’échec, pour un enfant ou un adolescent, peut être multiforme. C’est bien évidemment la peur de ne pas réussir à obtenir de bonnes notes ou à comprendre ce que les professeurs attendent, mais c’est aussi la peur de décevoir ses parents ou celle d’être rejeté d’un groupe de copains, etc.

En tant que parent, il est important de savoir identifier cette peur de l’échec pour ensuite adopter les comportements qui aideront l’enfant à surmonter son anxiété.

Identifiez sa peur de l’échec

« Est-ce que je vais me faire des amis ? », « Est-ce que ça ne va pas être trop difficile pour moi ? », « Est-ce que je vais pouvoir me débrouiller tout seul pour aller au collège ? » Chez un enfant ou un adolescent, la peur de l’échec peut revêtir bien des aspects et autant de questionnements, qui parfois nous échappent.

Cette peur liée à l’échec se traduit par des signes visibles chez l’enfant qui vont encourager des comportements néfastes pour sa motivation et sa réussite scolaire. En effet l’enfant ressent physiologiquement le stress dû à la pression de la réussite ! Le corps commence à produire trop d’adrénaline et de cortisol, qui font progressivement augmenter les manifestations de peur, de stress, et d’hypervigilance. A un stade avancé, cette peur peut faire que l’enfant n’arrive plus à se détendre, ressent des troubles du sommeil (particulièrement à l’endormissement) et une perte de confiance. Dans la majorité des cas, le stress lié à la peur de l’échec crée des difficultés de concentration, de mémorisation et donc d’apprentissage qui ne font qu’augmenter la peur d’échouer.

Le sentiment d’échec est directement lié aux objectifs que votre enfant s’est fixé, sans forcément les verbaliser et sans forcément en avoir conscience. Soyez tout d’abord attentif à ce que votre enfant vous raconte de ses journées, aux questions qu’il se pose concernant sa scolarité : vous identifierez ce qui est important pour lui, et donc les domaines dans lesquels il peut craindre le plus l’échec.

Comment aider votre enfant à vaincre sa peur ?

Adopter la bonne posture pour aider son enfant à surmonter sa peur de l’échec se fait en deux temps :

1-  Interrogez votre propre sentiment face à l’échec scolaire

Comme la plupart des parents, vous êtes probablement inquiet pour la réussite scolaire de votre enfant car elle est souvent perçue comme un gage de réussite de vie. Sachez que vous risquez de transmettre, inconsciemment, votre propre peur à votre enfant ; que ce soit via des discussions, des remarques, des commentaires sur son travail, sur des expériences du quotidien, etc… Il est donc important que vous soyez attentif à vos propres émotions et besoins, et que vous vous demandiez : « qu’est-ce qui m’appartient dans le scénario qui se joue actuellement avec mon enfant ? » En analysant votre propre comportement, vous aiderez grandement votre enfant dans la progression de son combat contre l’anxiété et la peur de l’échec. 

2-  Prenez conscience des moments où vous pouvez l’aider

Voici quelques techniques d’accompagnement à mettre en œuvre quotidiennement pour aider votre enfant à surmonter sa peur.

Apprenez-lui à se connaître

Instaurer un dialogue régulier autour de sa scolarité participe à la prise de recul de l’enfant sur sa propre personne et sur ses capacités d’adaptation à son environnement scolaire.

Pour lui apprendre à faire ce retour régulier sur soi et l’aider à se forger une idée juste de ses capacités à faire face aux différentes situations scolaires, posez-lui les questions que vous aimeriez qu’il se pose lui-même : demandez-lui par exemple quelles sont ses réussites de la journée, ce qu’il est parvenu à comprendre. Conviez-le également à partager ses difficultés, ses questions en suspens.

Il prendra ainsi conscience de ses points forts et pointera du doigt ce sur quoi il peut travailler.

Dédramatisez les échecs

Commettre des erreurs fait partie intégrante de l’apprentissage. Se tromper sert à progresser : comprendre son erreur, c’est être capable de ne plus la reproduire et ainsi progresser pas à pas.

N’hésitez pas à lui poser des questions pour l’aider à analyser ses erreurs et à les dépasser : « quels ont été les obstacles ? », « De quoi aurais-tu besoin ? », « Qu’as-tu appris de cette erreur ? », « Que vas-tu changer la prochaine fois ? » …

Partagez votre propre expérience de vie, cela enrichira votre relation et votre enfant se rendra compte que vous relevez vous aussi des défis au quotidien. Se tromper fait tout simplement partie du jeu. L’école est faite pour apprendre et, par définition, s’aventurer dans l’inconnu implique un temps d’adaptation.

Valorisez ses efforts

Si les erreurs et les échecs font partie intégrante de la vie d’enfant comme de la vie d’adulte, le seul véritable échec serait de baisser les bras face aux difficultés. Encouragez donc votre enfant à fournir des efforts pour obtenir les résultats qu’il espère, favorisez sa curiosité afin qu’il développe le plaisir d’apprendre. Pour cela, au lieu de lui dire « Bravo pour ta note, je suis fier de toi ! », n’hésitez pas à lui dire « Tes efforts ont été récompensés, tu peux être fier de toi ! ».

Accueillez ses émotions

Les enfants et les ados vivent souvent les émotions avec beaucoup d’intensité. Il est essentiel pour eux de pouvoir les exprimer sans voir dans l’adulte quelqu’un qui cherchera à minimiser, nier ou refuser ces émotions. Un parent peut parfois s’agacer face à une réaction jugée disproportionnée, ou se sentir démuni voire coupable devant l’anxiété de son enfant, mais ne pas entendre son émotion ne lui rend pas service. Il convient de s’armer de patience et de lui dire : « C’est normal d’avoir peur. Comment peut-on faire pour que tu aies moins peur ? ».

N’oubliez pas que les enfants imitent les adultes qui les entourent, qu’ils apprennent et construisent leur propre relation au monde en les regardant : questionner votre propre rapport à l’échec, vous interroger sur votre capacité à en tirer (ou non) parti est bon pour vous comme pour votre enfant !

Enfin, proposez-lui de changer son discours intérieur.s des petites actions à mettre en œuvre tous les jours et des petits pas pour progressivement prendre conscience de ses capacités et ne plus se laisser submerger par le doute et la peur.

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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Adolescents victimes du syndrome de l’imposteur

Avoir peur ne pas être à la hauteur pour son alternance, être persuadé d’avoir réussi ses évaluations grâce à la chance, avoir l’impression de ne pas mériter d’être dans cette classe et craindre que tout le monde finisse par s’en apercevoir… Il s’agit du « syndrome de l’imposteur», un malaise lié à la peur de réussir qui pousse les jeunes à douter de leurs compétences.

Définition et caractéristiques

Alors qu’à petite dose, douter de ses compétences peut être positif (quand cela favorise l’investissement et permet d’être plus consciencieux), ce sentiment devient problématique quand il forme une boucle anxieuse qu’il dure dans le temps et paradoxalement s’auto-alimente avec les réussites.

Ce malaise intervient principalement dans les grandes étapes de transition de la vie, comme l’entrée au lycée ou à en études supérieures.

Les jeunes souffrant du syndrome de l’imposteur ont l’impression d’être surestimés et ont tendance à attribuer leurs réussites à la chance ou le hasard. Il n’y a plus chez eux d’harmonie entre le jugement qu’ils ont d’eux-mêmes et leurs véritables compétences. Ils vivent dans la peur d’être démasqués. Les jeunes touchés par ce complexe vivent de véritables angoisses, des stress importants à l’idée de ne pas être suffisamment brillants, de ne pas être à la hauteur, et la peur que les parents, les enseignants, les copains s’aperçoivent de l’étendue de la « supercherie ».

Incapable de s’attribuer leurs propres réussites et d’en tirer la moindre fierté, certains jeunes vont même jusqu’à préférer éviter le succès.

Deux types de Comportements

Deux stratégies de travail vont souvent être adoptées, le travail frénétique ou la procrastination.

Dans le cas du travail frénétique, le jeune n’est jamais satisfait, même avec des notes frôlant la perfection. Le jeune devient si exigeant qu’il n’est plus en mesure de se déconnecter du travail et la pensée qui domine chez lui est « je dois travailler beaucoup car je n’ai pas de compétences ».

En revanche, pour un jeune qui procrastine, le sous-investissement est une formidable stratégie. Le jeune peut justifier un éventuel échec par « je n’ai pas assez travaillé » ce qui est plus acceptable pour une faible estime de soi que « je ne suis pas intelligent ». Et en cas de réussite, le jeune va simplement penser qu’il a eu de la chance !

Comment les aider à dépasser ce malaise

Quand le sentiment de doute devient vraiment handicapant et qu’il entrave le bien-être quotidien ou mène à des symptômes anxieux ou dépressifs, Il est indispensable que je jeune soit accompagné par un professionnel de la santé.

Dans tous les cas, même s’il n’y a pas de remède miracle pour dépasser le syndrome de l’imposteur, toutes les actions visant à consolider jour après jour l’estime de soi sont à mettre en œuvre (par les jeunes ou les parents qui les accompagnent).

Quelques exemples d’actions que le jeune peut mettre en place : noter tous les soirs ses réussites du jour, explorer ce qui lui fait envie, oser et essayer de nouvelles choses, se féliciter pour ses réussites, et prendre le temps de se relaxer.

Et les parents peuvent également accompagner le jeune dans ce changement. Plusieurs pistes :

·  Avoir des attentes réalistes, admettre les erreurs et relativiser les échecs.

·  Offrir au jeune des occasions de réussite en dehors de tout contexte scolaire

·  Éviter les comparaisons en particulier entre frères et sœurs

·  Aider le jeune à s’approprier ses fiertés en remplaçant le « Je suis fier de toi ! » par « Tu peux être fier de toi ! »

·  Valoriser ses comportements positifs, ses réussites, si minimes soient-elles, mais toujours de façon mesurée et en replaçant la réussite dans son le contexte pour que le jeune accepte le compliment.

En conclusion, il est important de se rappeler que l’estime de soi est une assurance que l’on entretient, construit et développe toute sa vie. Il n’existe pas de solution miracle pour la développer mais des petites actions à mettre en œuvre tous les jours et des petits pas pour progressivement prendre conscience de ses capacités et ne plus se laisser submerger par le doute et la peur.

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Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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Le stress des lycéens

Si vous avez un enfant au lycée, vous savez certainement de quoi il est question.

Qu’ils soient en seconde (avec la période d’adaptation nécessaire après le collège puis le choix des spécialités), en première (avec le contrôle continu et la décision d’abandonner une spécialité ou en terminale (avec la préparation du bac et tout le processus d’orientation postbac) les lycéens se considèrent majoritairement comme stressés.

Et, en effet, on rencontre de plus en plus de lycéens débordés, ne sachant pas s’organiser, travaillant beaucoup sans efficacité, et dans un état proche du burn-out.

Mais d’où vient cette pression?

Evidemment, il n’y a pas une réponse unique. Il s’agit, pour chaque jeune, d’une combinaison particulière de trois sources de pression :

Tout d’abord la pression liée à l’adolescence.

L’adolescence est une période de changements profonds et de contradictions très souvent difficiles à gérer qui amènent le jeune à subir diverses pressions parmi lesquelles

·  Le fait de se reconnaitre et de s’accepter physiquement tout en faisant semblant que tout se passe bien…

·  Le fait se constituer une personnalité ou une identité le plus rapidement possible (« être quelqu’un ») alors qu’il est encore en construction à l’intérieur…

·  Le fait d’appartenir à un ou plusieurs groupes sociaux, le tout avec des codes qui évoluent à toute vitesse et auxquels il faut s’adapter.

Vient ensuite la pression du lycée.

Il y a la pression du système scolaire, des évaluations successives notamment depuis la mise en place du contrôle continu, du bac et de ses nouvelles épreuves, de la nécessité d’avoir un « bon dossier » pour faire ses choix d’orientation et sortir gagnant du labyrinthe Parcoursup, etc.

De plus, au lycée, la pression vient aussi des copains, de la comparaison permanente avec les autres qui conduit le plus souvent à perdre confiance en soi.

Et enfin la pression de la famille

La pression familiale peut prendre différents visages, parfois même des visages bienveillants, mais elle n’en est pas moins importante et source de stress pour les jeunes.

On peut citer de nombreuses situations depuis des parents hyper-investis dans les études de leur enfant et qui finissent par en attendre un retour sur investissement gratifiant (c’est-à-dire de bonnes notes et un diplôme prestigieux) jusqu’aux parents eux-mêmes un peu perdus dans la scolarité et les choix d’orientation et qui transmettent leur stress et leurs peurs à leurs enfants.

Voici quelques clés pour faire retomber la pression chez les lycéens

Evidemment, il est important de proposer aux jeunes des méthodes de gestions du stress reconnues comme travailler sur la respiration, pratiquer une activité sportive ou artistique, s’aérer, parler de son stress, etc.

Mais s’intéresser à d’autres aspects du quotidien peut être tout aussi pertinent.

On peut commencer par s’interroger sur ses méthodes de travail

Parfois le stress et le découragement viennent de mauvaises méthodes de travail et d’organisation. Trouver des méthodes de travail efficaces et adaptées est très bénéfique pour enclencher un cercle vertueux, redonner la confiance et donc faire baisser le stress.  Être actif, se poser des questions, se tester et espacer ses apprentissages sont les fondements d’un travail efficace.

Il est également indispensable de relâcher la pression du côté de la famille

Il y a parfois des phrases ou des croyances que l’on a sur nos enfants qui ne sont pas aidantes pour lui. Par exemple, chercher à trop l’assister dans ses devoirs peut lui renvoyer un signal négatif « tu n’es pas capable ».

Même si ce n’est pas facile, il est important d’accepter la possibilité qu’il ait des mauvaises notes ou des remarques de ses professeurs. Cela fait partie intégrante du processus d’apprentissage et de la responsabilisation du jeune.

Il faut faire attention à sa demande et même parfois à sa « non-demande » ! S’il a « la flemme » cela veut souvent dire qu’il a peur d’essayer ou qu’il ne sait pas comment s’y prendre. Ainsi le rôle du parent au lycée est plutôt celui d’amener le jeune à comprendre et exprimer ses besoins réels en plus d’être le « gardien du temps » et parfois le « gardien du téléphone portable ».

Il est utile d’avoir des plans B et C pour son orientation

La pression vient souvent du fait que l’adolescent a une seule idée (« je veux être architecte »), et une seule voie pour y arriver. Et cette voie passe par avoir un bon dossier, des bonnes notes à toutes les évaluations… Bref une pression maximale.

Avoir plusieurs projets, avoir des exemples de personnes qui ont suivi d’autres voies que les voies académiques, permet de relâcher la pression.

Discutez avec votre enfant sur votre propre parcours, vos interrogations à son âge, permettez-lui d’exprimer ses rêves, sans jugement, même si c’est difficile pour lui ou pour vous. Envisagez même la possibilité qu’il n’ait pas l’école qu’il convoite. Savoir qu’on a droit à l’échec permet, paradoxalement, de réussir.

Et enfin, accepter ses limites en tant que parents et lâcher l’affaire

Mais souvent, à l’adolescence le dialogue est difficile et les parents sont démunis face à leur enfant qui va mal.

Lâcher l’affaire, ça veut dire exprimer vos craintes et votre impuissance. « J’aimerais t’aider, mais je ne sais pas quoi faire ». Vous ne pouvez pas le motiver ! C’est important de lui dire. La motivation doit venir de lui, et c’est pourquoi il faut l’aider à se comprendre (Comment fonctionne-il, quels sont ses besoins, qu’est-ce qu’il lui manque, qu’a-t-il déjà essayé ou réussi? etc.)

Le plus souvent, quand on laisse le jeune exprimer ses besoins, quand on les entend, il propose de lui-même des solutions ou des pistes à explorer. Alors encouragez-le !

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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7 lois de gestion du temps qui pourraient changer votre année scolaire

Et si les lois de gestion du temps utilisées en entreprise pouvaient vous permettre d’être plus efficace dans vos études !

Connaitre et appliquer ces lois vous permettra de mieux gérer vos priorités, mieux planifier votre travail et éviter de vous surcharger, ne plus vous laisser dépasser par les imprévus … Et surtout… réduire le nombre de fois où vous direz « je n’ai pas le temps ».

1-  Loi de Parkinson: fixe-toi des délais

Selon le professeur Cyril N. Parkinson “Tout travail tend à se dilater pour occuper tout le temps disponible”. Qu’est-ce que cela signifie ? Plus on a de temps… plus on en prend.  Ainsi, un travail sans échéance prend plus de temps pour être accompli qu’un travail avec échéance sans que le résultat ne soit forcément  meilleur.

Un conseil : fixez-vous des heures ou des dates butoirs pour tout ce que vous avez à faire. Ou encore, décomposez votre travail en petites tâches et définissez des délais précis pour chacune de ces actions.

2-  Loi de Pareto: concentre-toi sur l’essentiel

L’économiste et sociologue Vilfredo Pareto a observé que 80% des revenus étaient détenus par 20% de la population en Italie. Depuis, il a été constaté que cette loi (aussi connue sous le nom de « la loi du 20/80 ») s’applique à de nombreux autres domaines. Par exemple : Vous voyez 20% de vos amis pendant 80% du temps ou vous utilisez 20% de votre vocabulaire dans 80% de vos conversations.

Cette loi se vérifie aussi dans la gestion de votre temps de travail : 80 % de vos résultats proviennent de 20% de votre temps de travail.

Faites le test : Quand vous devez rendre un devoir maison, analysez le temps passé à chaque sous-tâche : trouver votre matériel, lire l’énoncé, le relire parce que vous avez répondu à un sms en même temps, écrire votre raisonnement au brouillon, aller chercher quelque chose dans le frigo, mettre au propre les réponses… vous verrez ainsi le temps passé dans des taches secondaires !

Donc, économisez du temps pour l’accessoire et gardez du temps pour l’essentiel.

3-  La loi de Murphy : garde une marge pour les imprévus

Selon cette loi élaborée par Edward Murphy, ingénieur à la Nasa « Une tâche prendra toujours plus de temps qu’on ne l’imagine ». Alors, gardez un créneau dans votre emploi du temps de la semaine pour les imprévus ou pour finaliser les travaux qui étaient plus longs que prévu !

4-  Loi de Carlson: limite les interruptions

Sune Carlson, économiste suédois, a mis en évidence que les managers étaient moins productifs quand ils étaient sans cesse interrompus.  En effet, on est plus productif quand on travaille sans interruption, mais un œil sur Tik Tok, l’autre sur Instagram, un like par-ci, un post par-là… Pas facile de ne pas vous laisser happer par les réseaux sociaux … Et pendant ce temps, votre travail n’avance pas.

Mais alors comment faire ? la première étape consiste à bien identifier vos voleurs de temps (smartphone, télé, jeux…)  pour pouvoir vous en  protéger. Puis regroupez les tâches de même nature, protégez-vous des interruptions et des distractions qui morcellent vos efforts et, en route, une tâche après l’autre. Et même si on vient de vous dis qu’il ne faut pas vous interrompre, il est indispensable de…faire des pauses ! C’est ce que nous allons voir dans la loi suivante.

5-  La loi d’Illich : prends des pauses et accepte tes limites

Ivan Illich, penseur autrichien, énonça le principe de contre-productivité. « Au-delà d’une certaine durée, on devient moins productif, voire contre-productif ».

Inutile de forcer ou de culpabiliser, il est normal que vous soyez moins productif au bout d’un certain temps. N’hésitez pas à changer d’activité dès que ça bloque car le travail mono-tâche épuise plus vite. Et repérez les moments où vous vous sentez fatigué dans la journée pour prévoir des pauses.

6-  Loi de Fraisse : plus une activité est captivante, plus elle te paraît brève

Paul Fraisse, psychologue français connu pour ses travaux sur la perception du temps, disait « Une heure n’est pas toujours égale à une heure. » Si cette loi peut vous paraître bizarre au premier abord, l’idée est assez simple : quand vous bossez sur quelque chose qui vous passionne, le temps semble passer plus vite. 

Pour exploiter cette loi, il ne s’agit pas de travailler uniquement sur des tâches qui vous passionnent, ce serait trop facile. Vous avez, en effet, toujours des choses à faire qui sont peu intéressantes, mais néanmoins nécessaires. L’idée est là d’équilibrer vos journées entre tâches intéressantes et tâches “bof”, pour conserver une efficacité durable dans le temps. Il faut donc faire attention à ne pas procrastiner, c’est à dire repousser sans cesse du travail déplaisant au profit de plaisir immédiat.

7-  Loi de Kotter – De petites victoires régulières

John Kotter, professeur à Harvard, a écrit un livre devenu bestseller : Leading Change. Il vous invite à vous fixer des objectifs court terme pour éviter de vous décourager rapidement.

La loi de Kotter s’énonce ainsi : Les meilleurs changements commencent par des résultats immédiats.

Par exemple, si vous vous donnez comme objectif de courir un marathon alors que vous courrez à peine 5 km, l’objectif est très loin devant vous, quasi-inatteignable ! A la place, on vous conseille de définir des mini objectifs intermédiaires : je vais être capable de courir 8 km à la fin du mois puis 12 le mois prochain… C’est la puissance des petites victoires qui entretiennent votre motivation et boostent votre confiance en vous.

Conclusion

S’il est bien une ressource vis-à-vis de laquelle nous sommes tous égaux, c’est le temps. La grande différence réside dans l’usage que chacun en fait.

Ces grandes lois vont vous aider à optimiser votre temps de travail mais également votre temps dans tous les domaines de votre vie. A vous de changer vos habitudes pour pouvoir les appliquer. Allez-y progressivement et repoussez sans cesse les limites du temps …

Bonne écoute! N’oubliez pas de vous abonner.

Cet épisode est proposé par Odile COTTENOT

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