Au regard de l’ampleur du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière et de ses causes diverses, il est possible de se demander comment, en tant que parent, on peut accompagner notre enfant dans la préparation de la transition suivant la fin des études de lycée.

Dans un premier temps, il est important de clarifier son propre positionnement à l’égard du choix de carrière.

Votre parcours d’orientation a eu une influence sur votre façon de considérer le choix de carrière, et il est important de voir de quelle façon cela influence votre accompagnement de votre enfant. Par exemple, si vous aviez toujours voulu faire de longues études universitaires et que cela n’a pas été possible, il se peut que vous insistiez fortement pour que votre enfant fasse de longues études. Mais est-ce vraiment ce qu’il veut ou ce qui est le mieux pour lui? Il importe d’être conscient de son bagage et de ses souhaits pour accompagner son enfant le mieux possible.

Dans un second temps, il peut être bénéfique de limiter les questionnements au sujet du choix de carrière, et de plutôt saisir les occasions de discussion avec votre enfant lorsqu’il amène lui-même le sujet, en se plaçant d’abord dans une posture d’écoute.

L’écoute la première étape de l’accompagnement de votre enfant anxieux. En discutant avec votre enfant de son choix de carrière, tentez de rester dans l’écoute, plutôt que de chercher immédiatement à le conseiller ou régler les problèmes potentiels. Dans le cas ou votre enfant ne parle jamais de son processus d’orientation, vous pouvez introduire une discussion ouverte, en lui posant des questions comme « Comment vois-tu ton processus de choix de carrière? » ou « Quelles sont tes attentes par rapport à moi? ». Vous pouvez également profiter de cette discussion pour préciser vos attentes à son endroit. Gardez tout de même en tête l’importance de ne pas poser de questions à ce sujet tous les jours et prévoyez plutôt des moments précis de discussion et d’accompagnement ensemble.

Finalement, durant la préparation de la transition à proprement parler, vous pouvez exposer votre enfant à des modèles vocationnels qui n’ont pas suivi un parcours linéaire.

Cela peut l’aider à diminuer l’anxiété liée à la crainte de changer d’idée, éventuellement. Également, vous pouvez discuter avec lui de ses intérêts, ses aptitudes ou de ses valeurs en soulignant ce que vous observez à ce sujet. Cela peut l’aider à réfléchir sur lui-même, et ainsi améliorer sa connaissance de soi. Vous pouvez aussi déconstruire le processus de choix de carrière en étapes ou en catégories, par exemple la connaissance de soi, la connaissance du monde scolaire et du marché du travail, la prise de décision, etc. Cette façon de faire peut lui permettre de voir le choix de carrière comme un processus plutôt que comme un moment précis, et ainsi réduire le niveau d’anxiété. Il est également possible de l’encourager à tenir un journal de bord de son processus de choix de carrière, ce qui lui permettra de s’y référer en cas de besoin et de garder des traces de sa réflexion.

Pour conclure

Essentiellement, l’accompagnement de votre enfant qui présente de l’anxiété en situation de choix de carrière débute par l’écoute la plus ouverte possible de ce qu’il souhaite. Pour ce faire, certaines stratégies peuvent être utilisées, mais il est important de d’abord clarifier sa propre position face au choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS

Une des particularités du phénomène de l’anxiété en situation de choix de carrière est son caractère multifactoriel. Les causes sont multiples et vont varier d’une personne à l’autre.

Certaines causes sont propres à l’histoire biographique de la personne.

Par exemple, les jeunes qui présentent une faible connaissance de soi peuvent avoir de la difficulté à départager les différentes options qui s’offrent à eux, alors qu’ils ne sont pas en mesure d’identifier en quoi les options correspondent à leurs valeurs et préférences. Cette incapacité à choisir peut contribuer à l’anxiété ressentie. Également, les jeunes qui ont une faible estime de soi peuvent douter de leur capacité à réussir dans la voie et ainsi vivre davantage d’anxiété.

D’autres causes sont davantage liées à l’entourage de l’adolescente ou de l’adolescent.

Les amis sont une influence en ce sens, alors que la comparaison sociale est fréquente chez les jeunes. Dans certain cas, le fait de constater que ses amis ont déjà réalisé leur choix de formation ou de carrière peut être anxiogène pour les jeunes qui n’ont pas encore arrêté leur choix.

Et les parents?

Les parents peuvent également représenter un facteur d’influence – positif ou négatif – relativement à l’anxiété ressentie par leur enfant en situation de choix de carrière.

Les parents sont habituellement habités de bonnes intentions, mais peuvent contribuer à l’anxiété ressentie par leurs enfants, particulièrement de deux façons. Certains parents vont s’impliquer énormément dans le parcours d’orientation de leur enfant, en le questionnant très fréquemment ou en insistant pour qu’il fasse un choix particulier. Cela peut représenter une pression supplémentaire sur le jeune, qui s’en met souvent déjà lui-même. À l’inverse, certains parents ne vont pas du tout s’impliquer dans le parcours d’orientation de leur enfant, le laissant seul avec ce choix et cette responsabilité. Ces deux positions extrêmes peuvent générer de l’anxiété chez les jeunes qui se retrouvent en situation de choix de carrière.

Enfin, certaines causes sont liées au contexte historique et social dans lequel l’adolescente ou l’adolescent évolue.

Par exemple, le fait de provenir d’un milieu socio-économique plus défavorisé, associé au prix important des études, peut être source d’anxiété pour les jeunes qui craignent de faire un choix qu’ils souhaiteront changer par la suite, ce qui occasionnera des coûts supplémentaires. Également, la société valorise certaines professions davantage que d’autres, ce qui implique que les jeunes peuvent ressentir de l’anxiété si la profession qui les intéresse est peu valorisée socialement.

Pour conclure

Il existe de nombreux autres facteurs pouvant contribuer à l’anxiété des jeunes en situation de choix de carrière, mais elles peuvent habituellement être placées dans une des trois catégories abordées. Ce dont il faut se souvenir, c’est que chaque jeune présente un profil particulier et aborde le processus de choix de carrière de de manière différente.

Dans le prochain épisode, nous vous proposerons des pistes pour accompagner les jeunes vivant de l’anxiété en situation de choix de carrière.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Audrey DUPUIS

Dans cet épisode nous répondons à la question : Pourquoi établir un dialogue à trois avec le lycée pour un projet d’orientation?

Le suivi scolaire, s’il ne peut être votre seul sujet de dialogue, fait bien partie de votre lettre de mission de parents.

Si les choses vont bien, vous pouvez certainement vous contenter des contacts minimaux avec les enseignants. Mais l’expérience prouve que même un bon élève peut se trouver en difficulté momentanée dans une discipline ou en froid avec un professeur.

Il est donc capital d’aller rencontrer les enseignants.

Dans ces épisodes qui concernent les parents et leur rôle dans l’orientation de leur enfants, voici quelques recommandations :

– Ecoutez-le, écoutez-la

– Poussez plus souvent la porte de sa chambre

– Soyez disponible au bon moment, le sien !

– Repérez ses talents, à l’école, dans les activités extra-scolaires, ses relations, sa vie

– Discutez de ses stages, de ses premières expériences professionnelles

– Prenez rendez-vous avec ses profs

– et gardez des moments privilégiés, en tête-à-tête

Vous trouverez des épisodes du podcast dans lesquels nous abordons ces sujets individuellement.

Cet épisode est proposé par Catherine CHABIN

Le stage d’observation que tous les collégiens doivent faire en troisième ou parfois en seconde est pour le jeune l’occasion de mettre le pied pour la première fois en entreprise.

Dans cet épisode nous répondons à la question : Comment accompagner son enfant au moment du stage d’observation?

Le stage d’observation que tous les collégiens doivent faire en troisième ou parfois en seconde est pour le jeune l’occasion de mettre le pied pour la première fois en entreprise. En tant que parent vous êtes d’ailleurs souvent en première ligne pour l’aider à trouver ce stage dans votre voisinage ou dans vos relations. C’est une perche qui vous est tendue, profitez-en pour dialoguer sur ce qui lui fait envie :  a-t-il une idée ?  Un rêve ? Un centre d’intérêt… ?

 Certains ont assez jeunes un souhait précis, d’autres devront être accompagnés dans cette réflexion.

 A ce stade, ne cherchez pas forcément le secteur dans lequel il voudrait travailler plus tard, mais laissez-lui le plaisir de découvrir ce qui lui fait envie et qui a du sens pour lui. « Tu veux faire un stage à la radio ? Pourquoi pas, on va regarder, mais si on ne trouve pas, aurais-tu une autre idée ? ».

Votre intérêt et votre aide dans la recherche du stage l’aideront à s’impliquer davantage, à éviter la facilité : « La boulangerie d’en face ? C’est une idée, mais puisque tu aimes l’informatique, pourquoi ne pas essayer une société de services informatiques ? »

Pendant le stage, prenez le temps de recueillir ses impressions, encouragez-le si le vécu est difficile, s’il découvre des choses qui le surprennent…

Vient ensuite la dernière étape, le rapport de stage à rédiger :

Là encore, aidez-le à analyser ce que cette expérience lui a apporté. Certains demandent de l’aide (pour le plan, les idées, la rédaction), d’autres se contentent de se faire corriger. Ne soyez pas forcément intrusif, ce n’est pas votre rapport de stage, mais montrez-vous intéressé. « Alors, ton rapport de stage, ça se passe bien, tu as besoin d’un coup de main ? ».

Tout au long de sa scolarité, vous pouvez ainsi profiter de ses stages, des forums métiers, des conférences sur l’orientation pour engager le dialogue. Participez avec lui à ces évènements quand cela est possible et s’il le souhaite, la discussion n’en sera ensuite que plus naturelle.

Dans ces épisodes qui concernent les parents et leur rôle dans l’orientation de leur enfants, voici quelques recommandations :

– Ecoutez-le, écoutez-la

– Poussez plus souvent la porte de sa chambre

– Soyez disponible au bon moment, le sien !

– Repérez ses talents, à l’école, dans les activités extra-scolaires, ses relations, sa vie

– Discutez de ses stages, de ses premières expériences professionnelles

– Prenez rendez-vous avec ses profs

– et gardez des moments privilégiés, en tête-à-tête

Vous trouverez des épisodes du podcast dans lesquels nous abordons ces sujets individuellement.

Cet épisode est proposé par Catherine CHABIN

Dans cet épisode nous répondons à la question : En quoi la disponibilité des parents est importante dans un projet d’orientation?

En réalité, le dialogue parents-enfant a souvent tendance à s’appauvrir à l’âge où il devrait justement s’enrichir. L’adolescence, ce tournant, particulièrement délicat, exige une plus grande disponibilité éducative.

A partir de la puberté, début de l’adolescence, votre enfant peut être envahi par un certain mal-être qui va l’amener à se replier sur lui-même, avec une tendance à vivre dans son univers, sa chambre, avec ses copains, son portable, son ordi, ses jeux…

Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux favorisent la création de ce que l’on pourrait qualifier de monde parallèle.

C’est à vous parent de faire un effort pour rentrer dans « son monde » car l’ado, fragilisé par les transformations qui l’habitent, va souvent développer une carapace protectrice souvent difficile à briser.

S’il est normal que votre fils ou votre fille grandisse en autonomie veillez à rester disponible pour garder ouverte la ligne du dialogue. Ce n’est pas toujours évident lorsque l’on doit affronter ses propres soucis personnels et professionnels mais le risque de ne plus communiquer du tout est réel.

Pour l’adolescent, les choses vont très vite ! L’enfant docile en classe de cinquième mesurant un mètre cinquante avec qui la communication vous semblait aisée peut devenir, en quelques mois, un adolescent qui vous dépasse en taille et vous désarçonne par ses réactions qui peuvent être agressives.

Ce tournant, particulièrement délicat, exige une plus grande disponibilité éducative.

Si le dialogue est plus difficile, sachez plus encore qu’auparavant profiter des signaux qu’il vous envoie et PRENEZ DU TEMPS POUR LUI !

Quand, par exemple, il vous sollicite, à 23 heures, lorsque vous vous couchez, ne remettez pas la discussion au lendemain.

Intéressez-vous aussi à son univers, ses passions, ses amis, ses jeux, ses lectures mais sans être intrusif … pas à pas.

Vous serez sûrement étonné de voir qu’il vous répond volontiers et parfois qu’il baisse un peu la garde, laissant tomber quelques instants son agressivité.

Le top du top, c’est le temps privilégié en tête à tête, une balade, un voyage en voiture, ou mieux, le dîner au restaurant qui vous permettra de lui témoigner votre intérêt et votre amour.

Alors, il ne pourra plus dire, comme beaucoup d’ados :

« Mes parents, ils ne me parlent que des notes ! »

Dans ces épisodes qui concernent les parents et leur rôle dans l’orientation de leur enfants, voici quelques recommandations :

– Ecoutez-le, écoutez-la

– Poussez plus souvent la porte de sa chambre

– Soyez disponible au bon moment, le sien !

– Repérez ses talents, à l’école, dans les activités extra-scolaires, ses relations, sa vie

– Discutez de ses stages, de ses premières expériences professionnelles

– Prenez rendez-vous avec ses profs

– et gardez des moments privilégiés, en tête-à-tête

Vous trouverez des épisodes du podcast dans lesquels nous abordons ces sujets individuellement.

Cet épisode est proposé par Catherine CHABIN

Dans cet épisode nous répondons à la question : En quoi l’écoute des parents est essentielle dans un projet d’orientation?

Il ne suffit pas à quelques jours du conseil de classe de demander à brûle-pourpoint à votre jeune : « Alors, qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? ».

C’est en écoutant le récit de leurs expériences que vous pouvez repérer les motivations de votre enfant.

Si le sujet n’a jamais été abordé entre vous, le dialogue risque de tourner court, votre ado se contentant d’une répartie sibylline, du style « aucune idée », qui risque de vous décourager mutuellement.

En réalité, le rôle du dialogue n’est pas d’aboutir tout de suite à une solution, mais de permettre au jeune d’exprimer régulièrement ce qui lui plaît (dans la vie, dans le monde, dans ses études), ce qui lui fait envie, ou au contraire ce qui lui pèse. Le dialogue s’installe ainsi au fil du temps et permet d’aborder plus naturellement les questions d’orientation.

– Ecouter… c’est essentiel !

Quand votre fils ou votre fille parle de sa vie, de ses activités, de ses rencontres, des événements qui l’ont marqué au collège ou au lycée, soyez attentif et « à l’écoute » de sa personnalité et de ses motivations profondes.

Quand il revient en disant que « le prof de maths est nul » ? Ne répliquez pas trop vite mais relancez-le pour qu’il en dise plus. « Raconte-moi, qu’est-ce qui te fait penser ça ? »

– Posez des questions ouvertes qui lui permettront de répondre par une phrase sur laquelle vous pourrez rebondir. Une question fermée appelle une réponse qui se limitera à un OUI à un NON ce qui rend plus difficile la relance de la conversation.

– Évitez les jugements péremptoires qui clôturent trop vite l’échange comme : « De toute façon, tu n’aimes aucun prof cette année ! »

S’il vient de décrocher un bon résultat en compétition sportive, s’il participe à la vie d’une association, s’il prépare le BAFA et l’obtient…, soyez attentif aux qualités que vous voyez se développer chez lui ou chez elle et dites- le-lui et félicitez-le !

C’est en écoutant le récit de leurs expériences que vous pouvez repérer les motivations de votre enfant. C’est ainsi que de mois en mois, d’année en année, vous le voyez développer certaines qualités, vous êtes témoin de ses difficultés, vous entendez ses souhaits et vous percevez un peu de ses aspirations. Vos conseils éventuels en matière de choix d’orientation n’en seront alors que plus fondés. Ils ne seront pas parachutés mais partiront de ce que vit réellement votre jeune.

Dans ces épisodes qui concernent les parents et leur rôle dans l’orientation de leur enfants, voici quelques recommandations :

– Ecoutez-le, écoutez-la

– Poussez plus souvent la porte de sa chambre

– Soyez disponible au bon moment, le sien !

– Repérez ses talents, à l’école, dans les activités extra-scolaires, ses relations, sa vie

– Discutez de ses stages, de ses premières expériences professionnelles

– Prenez rendez-vous avec ses profs

– et gardez des moments privilégiés, en tête-à-tête

Vous trouverez des épisodes du podcast dans lesquels nous abordons ces sujets individuellement.

Cet épisode est proposé par Catherine CHABIN

Dans cet épisode nous répondons à la question : En quoi le dialogue parents-enfants est important dans un projet d’orientation?

Tout ceci peut se vivre tranquillement, au fil de la vie de famille ordinaire, dans un dialogue constructif et discret qui exige tout de même une attention particulière.

Un adolescent a très souvent beaucoup de mal à imaginer son avenir. Durant les années collège et lycée, les choix à poser sont d’autant plus délicats qu’il construit peu à peu sa personnalité et développe, au fil du temps et de ses expériences, ses talents et ses capacités. C’est lors de cette quête personnelle fondamentale qu’il lui est capital de pouvoir échanger avec autrui pour pouvoir tenter de répondre aux questions qui lui apparaissent telles que :

Qui suis-je ?

Quelles sont mes envies ?

Quels sont mes talents ?

Pour quels métiers « suis-je fait » ?

Suis-je bon à quelque chose ?

Ai-je quelque chose à apporter à la société ?

mais aussi pour dire ses envies, ses rêves, et peut-être déjà ses déceptions.

La famille est le premier lieu où l’adolescent, se sentant aimé pour lui-même, va se trouver sans cesse encouragé à aller de l’avant, à croire en sa valeur.

Dans cette quête, votre ado a aussi besoin de trouver des interlocuteurs plus âgés qui l’aident à se projeter dans la vie adulte, un peu comme des passeurs, des modèles. Il les trouvera dans son environnement proche, ce sont les enseignants, les éducateurs associatifs et sportifs, les professionnels rencontrés lors de stages, les maîtres d’apprentissage, les frères et sœurs aînés, leurs copains, les amis des parents etc.

Toutes ces personnes peuvent apporter une écoute et des avis qui l’aideront à se construire.

Mais il a aussi fondamentalement besoin de trouver des interlocuteurs capables de porter sur lui un regard positif, dénué de jugement (ce qui n’est pas toujours le cas des enseignants), qui lui renvoient une image confiante de ses capacités.

C’est au sein de votre famille que votre ado, se sentant aimé pour lui-même, en dehors de tout esprit de comparaison, va se trouver sans cesse encouragé à aller de l’avant et à croire en sa « valeur » au-delà des performances ou de l’image renvoyées par les résultats scolaires.

En tant que parent vous êtes témoins de sa croissance et de son passage de l’enfance à l’âge adulte. Vous êtes donc particulièrement bien placé pour l’éclairer sur ses talents, son caractère et ses capacités.

Tout ceci peut se vivre tranquillement, au fil de la vie de famille ordinaire, dans un dialogue constructif et discret qui exige tout de même une attention particulière.

Dans ces épisodes qui concernent les parents et leur rôle dans l’orientation de leur enfants, voici quelques recommandations :

– Ecoutez-le, écoutez-la

– Poussez plus souvent la porte de sa chambre

– Soyez disponible au bon moment, le sien !

– Repérez ses talents, à l’école, dans les activités extra-scolaires, ses relations, sa vie

– Discutez de ses stages, de ses premières expériences professionnelles

– Prenez rendez-vous avec ses profs

– et gardez des moments privilégiés, en tête-à-tête

Vous trouverez des épisodes du podcast dans lesquels nous abordons ces sujets individuellement.

Cet épisode est proposé par Catherine CHABIN