Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Beaucoup associent jeux vidéos à violence, addiction, isolement… Pourtant, ils peuvent être pratiqués de manière saine ou utilisés à des fins thérapeutiques.

Selon un sondage  réalisé pour le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) par l’institut Médiamétrie en 201, la part des joueurs réguliers – ceux qui pratiquent au moins une fois par semaine – bondit de 6 points pour s’établir à 58 % des français. L’âge moyen est de 39 ans. 1 enfant sur 2 joue tous les jours soit 52%. 1 adulte sur 3 joue tous les jours soit 35%

Comme le révèle ce sondage, 77 % des parents jouent avec leurs enfants, majoritairement pour partager une activité avec eux et parce que c’est amusant. Une observation en forte augmentation par rapport à 2020 : +11 points. L’étude montre aussi qu’il s’agit aussi de mieux maîtriser et contrôler la pratique de leur progéniture. Ainsi, 70 % d’entre eux déclarent choisir avec leurs enfants les jeux auxquels ils peuvent jouer, 92 % des parents déclarent connaître l’existence du contrôle parental (+4 points) et 48 % l’utilisent (contre 37 % en 2020 et 32 % en 2019). De même, ils sont 62 % à déclarer connaître le système de classification PEGI qui permet aux fabricants d’indiquer, via un logo, l’âge minimal recommandé et le contenu du jeu.

Nous avons très peur des jeux vidéos car nous ne savons pas réellement ce qui s’y passe et ce que font nos adolescents car nous sommes absents de leur monde.

Parmi les craintes il y a :

  • L’ADDICTION
  • Le jeu, comme tout objet de plaisir, peut devenir objet d’addiction. Or on ne devient pas addict à cause des jeux vidéos mais à cause d’une cassure, d’une faiblesse, d’un problème … et les jeux deviennent alors un moyen de pallier à cet inconfort
  • LA VIOLENCE
  • En particulier depuis la tuerie de Columbine aux USA. Même si les jeux vidéos ont été mis en cause, il est plus important de dénoncer la vente des armes à feu dans ce pays. La majorité des adolescents savent faire la différence entre le réel et le virtuel. Seule une minorité de psychotiques (jeunes et adultes) ne font pas la différence.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR