Ça y est, votre jeune part du nid pour aller s’installer de façon autonome. L’inscription administrative dans sa formation a été faite et, à présent, comme pour tout parent, la charge mentale liée à son départ commence à croître !

Avec un peu d’organisation, tout va se mettre en place facilement !

Commencez par listez les tâches à entreprendre selon les différents thèmes et notamment les papiers d’état civil et visas éventuels, la banque, la santé, les assurances.

Pour vous aider, nous allons revoir chaque thème et ce que cela peut recouvrir.

Si votre enfant part étudier à l’étranger

Tout d’abord, si votre jeune part étudier à l’étranger, organisez-vous bien à l’avance si le pays dans lequel il déménage nécessite un visa. Par exemple, pour le Canada, les visas peuvent prendre plusieurs semaines ou mois à se faire.

L’ouverture d’un compte bancaire

Si ce n’est pas déjà fait, votre jeune en prenant son indépendance aura la volonté d’ouvrir son compte bancaire personnel. Bon à savoir, de nombreuses banques offrent des primes si vous ouvrez un compte bancaire après l’obtention du baccalauréat avec une mention. C’est peut-être intéressant pour votre jeune. Disposer de deux moyens de paiement peut être utile en cas d’urgence : une carte bleue en ligne reliée à l’un de vos comptes par exemple en plus de la carte bancaire physique de votre jeune. Si en plus, votre jeune loue un appartement ou se met en colocation, il faudra ouvrir certains contrats comme ceux d’électricité, d’internet, de gaz et d’eau. Dans certains pays, il est souvent nécessaire de créer un compte en banque national pour pouvoir y avoir accès, et cela peut aussi bien souvent faciliter les démarches. Il y a aussi certains propriétaires qui refusent de louer leur appartement si vous n’avez pas de compte bancaire national.

Les documents pour la santé de votre enfant

Il vous faudra aussi s’occuper de la santé de votre jeune et vérifier qu’il est bien couvert par la sécurité sociale et une mutuelle complémentaire. S’il part étudier en Europe, il pourra faire la demande d’une carte de sécurité sociale européenne qui couvrira ses frais. Vérifiez bien que tous ses vaccins soient à jour car il n’aura pas le réflexe d’aller regarder dans son carnet de santé et s’il part loin, anticiper des rendez-vous de contrôle dentaire et ophtalmique par exemple avant son départ.

Si votre jeune commence ses études en CPGE, classe préparatoire aux grandes écoles, n’oubliez surtout pas de l’aider à faire son inscription cumulative en faculté au moment de la rentrée étudiante. C’est à présent obligatoire et cela permettra à votre jeune d’obtenir les crédits ECTS équivalents aux années passées en classe préparatoire. Cela sera indispensable si votre jeune doit finalement se réorienter.

La JDC

Si vous n’avez jamais entendu parler de la Journée défense et citoyenneté, autrement dit la JDC, c’est une journée obligatoire et qui doit être effectuée entre 16 et 25 ans. Pour pouvoir passer des examens (comme le baccalauréat, le permis de conduire, ou des concours aux grandes écoles par exemple), le certificat de participation à cette JDC peut être exigé. Vous trouverez des informations sur Service-Public.fr

Ses papiers d’identité

Les papiers d’identité de votre jeune devront aussi être à jour car il en aura besoin pour passer des concours ou des examens. Anticipez au maximum cette démarche car il est difficile d’avoir des rendez-vous et les jeunes majeurs doivent s’y rendre en personne au dépôt et au retrait de leurs demandes.

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON

Vous écoutez un épisode sur le thème de « comment aider votre jeune à s’installer ? ». Dans cet épisode, nous allons vous donner des pistes pour aider votre jeune à établir son budget.

Tout d’abord, il est intéressant de dresser une liste des items à considérer dans le budget de son enfant. En effet, un certain nombre de types de dépenses seront à prendre en compte.

Il va falloir ainsi considérer toutes les dépenses liées à la formation elle-même, celles liées au logement, à l’alimentation, aux déplacements, aux activités, à l’habillement, aux loisirs, à la santé et celles spécifiques, telles que les visas.

Les frais de scolarité

La part qui pourra être la plus fluctuante du budget d’un jeune dépendra du type de formation qu’il va suivre. En effet, les frais de scolarité pourront être très conséquents s’il choisit d’étudier dans une école privée versus une université publique ! Aux frais de scolarité, il faudra penser à ajouter éventuellement des frais de manuels et de fournitures scolaires ainsi qu’un budget pour équiper votre jeune étudiant d’un ordinateur, et éventuellement d’une imprimante avec les coûts importants en papier et encre qui vont avec.

Les frais de logement constitueront une autre partie conséquente du budget.

Et là aussi cela dépendra beaucoup de son choix d’études ; bien évidemment ils seront nuls si le jeune reste vivre dans sa famille et pourront être conséquents s’il doit partir en dehors du foyer familial. Aux frais de logement purs que sont les loyers à verser mensuellement, s’ajouteront bien entendu toutes les charges, que ce soit l’eau, le gaz, l’électricité mais aussi celles liées à internet, et à l’assurance du logement. Ne pas négliger les montants à verser lors de la signature d’un bail que sont en général le loyer en cours au prorata temporis, le mois de caution et les frais d’agence. De plus si le logement n’est pas meublé, il faudra penser à ajouter un budget supplémentaire pour acheter les meubles et les ustensiles afin de l’équiper.

Un autre poste auquel penser sera le budget transports.

Non seulement il faudra réfléchir à la meilleure formule de déplacement pour se rendre de son lieu de vie à son lieu d’étude mais on ne devra pas négliger non plus les frais de retour au domicile des parents si le jeune réside à l’étranger, ou dans une autre ville que celle de ses parents. L’alimentation est aussi à prendre en considération, mais au même titre que si le jeune vivait chez vous, hormis le fait que s’il vit à l’étranger ces frais peuvent être modulés à la hausse ou à la baisse (à la hausse en Suisse par exemple mais à la baisse en Espagne). Vous devrez aussi penser aux frais liés aux activités de votre jeune, qui pourront être des sorties culturelles ou sociales, ainsi que des activités sportives et des vacances. De plus, l’habillement sera aussi un poste à considérer surtout dans certains pays comme le Canada par exemple.

Enfin les derniers postes de dépenses à considérer sont ceux de la santé avec les frais de mutuelle et d’assurance ainsi que les dépenses diverses liées à certains pays telles que les frais de visas pour y entrer.

Une fois établie la liste de toutes les dépenses que vous devrez prendre en compte, vous aurez plusieurs moyens pour évaluer les montants de chacun des postes. Vous pourrez ainsi demander à des connaissances dans la ville ou le pays où partira votre jeune, quelles sont les tendances budgétaires de cet endroit. Votre jeune pourra aussi demander aux élèves des anciennes promotions quel est le coût de cette ville par rapport aux autres grandes villes ou à son pays d’origine.

Après avoir fait cette évaluation « macro » des grands postes du budget de votre jeune, vous pourrez procéder par tâtonnements. En effet, pourquoi ne pas faire un test en donnant à votre enfant un montant mensuel évalué ensemble avant le départ. Vous lui demanderez ensuite de calculer ses frais réels mensuels sur les premiers mois – et pas que sur le premier mois car en général c’est là qu’il aura le plus de dépenses – puis vous réévaluerez ce budget à la hausse ou à la baisse selon les dépenses réelles !

Réduire le budget

Enfin, il est tout-à-fait possible de trouver des solutions pour réduire le budget de votre jeune étudiant. Tout d’abord, vous pourrez vous renseigner sur les possibilités d’obtenir une bourse pour ses études. Il existe en effet plusieurs types de bourses, le plus connues sont celles qui dépendent des revenus des parents mais il y a aussi des bourses au mérite et des bourses d’excellence. En ce qui concerne le logement, les étudiants en France peuvent demander l’APL, l’aide pour le logement. Pour l’alimentation, ils peuvent bénéficier de repas à tarifs réduits dans les CROUS mais ils peuvent aussi profiter des offres disponibles sur certaines applications telles que Too Good to Go, Phénix, ou encore acheter des paniers « anti gaspi » de certaines enseignes. En plus de contribuer à éviter le gaspillage alimentaire, ces offres sont intéressantes au niveau économique et permettent aussi de varier les repas. Aussi, prendre des cartes de fidélité dans les commerces alimentaires ou dans les cinémas par exemple permet de bénéficier d’avantages et de promotions.

Enfin, si votre jeune en a la possibilité, faire des « jobs » d’étudiants tels que des baby- sittings, donner des cours, faire de l’aide aux devoirs, trouver un poste de serveur ou de vendeur, lui permettra aussi de s’autonomiser petit à petit sur certains postes budgétaires.Dans le prochain épisode nous allons vous éclairer sur les contraintes administratives à gérer pour l’installation de votre jeune.

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON

Votre enfant est motivé, il sait enfin où il va partir étudier ! Il connaît aussi ses préférences de types de logement entre une colocation, un studio indépendant, une résidence étudiante ou un foyer, une chambre chez l’habitant, ou encore un internat. Il doit à présent se mettre en quête de son logement. Si c’est un internat, ce sera plus facile, car lors de son inscription dans la formation visée, sa place sera réservée au moment de son inscription définitive. Mais pour les autres types de logements il faudra effectuer ses propres recherches.

La première étape est d’établir le budget qu’il pourra allouer à son logement.

Afin d’établir le budget, il sera nécessaire d’avoir une idée du coût de la vie dans sa nouvelle ville d’installation. Ce coût peut différer en fonction du pays, de la ville et de la province où il souhaite faire ses études. Vous pouvez faire des simulations sur des moteurs de recherche de logements pour estimer le prix moyen d’un studio par exemple dans une ville définie. Vous pouvez aussi contacter des agences de location d’appartements reconnues sur le marché, pour avoir une idée des prix du marché. Vous pouvez enfin contacter des personnes via des groupes de résidents et d’expatriés sur les principaux réseaux sociaux, comme Facebook par exemple, pour leur demander des conseils.

La deuxième étape sera de choisir la zone géographique où votre jeune souhaitera résider.

Cela dépendra beaucoup du type d’études qu’il fera. En CPGE, ou classe préparatoire aux grandes écoles, il sera primordial d’habiter très près de son établissement. Le temps de trajet devra être réduit au maximum pour éviter des pertes de temps et de la fatigue inutile. Essayer de trouver un logement à moins de 15 mn à pied sera l’idéal. En revanche, si le jeune dispose de plus de temps pour étudier, il pourra privilégier le fait d’habiter dans un centre- ville plus animé plutôt que d’habiter près de sa faculté à l’extérieur de la ville.

Un jeune pourra aussi vouloir habiter près du campus de son école si l’ambiance entre jeunes y est sympathique et la vie associative plus riche ! Définir un périmètre de recherches assez précis, quitte à l’élargir un peu si le budget ne permet pas de trouver dans cette zone, est donc un élément important à considérer.

Il est aussi primordial de se renseigner sur les quartiers à éviter lors de sa recherche de logements. En effet, dans toute ville, il peut y avoir de l’insécurité et il est important de le savoir à l’avance pour éviter de se retrouver dans ces quartiers. Des loyers étonnamment bas peuvent vous indiquer qu’ils se trouvent dans des zones sensibles. Vous pouvez chercher ces informations sur internet ou par exemple demander des conseils à une agence immobilière.

Une fois le budget et le périmètre définis, mettez-vous en quête du logement idéal.

Les colocations peuvent se trouver plus facilement en contactant le réseau des anciens d’une formation, essentiellement via les réseaux sociaux. En effet, des chambres peuvent se libérer et ainsi votre recherche sera facilitée. Si vous en avez le temps et le budget, vous pouvez aussi faire un voyage de prospection avec votre jeune pour aller visiter des logements grâce à un réseau d’agences sur place. Il sera recommandé d’organiser sa visite à l’avance pour maximiser le nombre d’appartements ou de résidences étudiantes visités, ceci afin d’avoir du choix. Lors d’une visite d’appartement, il est toujours intéressant de discuter avec des voisins, voire même avec l’étudiant qui se trouverait éventuellement sur place pour identifier les nuisances possibles dans et autour du logement, voire les défauts de celui-ci. Si possible, demandez à l’actuel locataire les trois qualités et les trois défauts du logement occupé. S’il est possible de l’interroger, ce sera précieux, car il aura tendance à être objectif et factuel.

Il est intéressant aussi dans le cadre d’un voyage de reconnaissance d’effectuer le trajet logement / formation pour évaluer réellement le temps de trajet et les moyens de transport les plus adéquats. Ne sous-estimez pas le coût du transport à ajouter aux frais du logement si celui-ci se trouve loin de la formation.

La signature du bail

Une fois le logement idéal trouvé, il faudra signer le contrat de bail en vérifiant bien quelles sont les charges incluses et celles qui ne le sont pas, en sachant si le logement sera meublé ou pas, et en se faisant préciser quelles sont les conditions d’annulation du contrat. En effet, attention à bien respecter les préavis de départ indiqués pour éviter les désagréments de payer inutilement des loyers ! Et sensibiliser son enfant à prendre soin de laisser le logement en bon état au risque de perdre toute la caution ou une partie.

Enfin, il est très important de faire preuve de vigilance avec les arnaques.

En effet, de nombreux cas sont signalés chaque année. Les faux sites font preuve d’ingéniosité pour imiter des sites de location connus ou pour passer de fausses annonces. De trop belles photos d’appartement ou un prix trop bas par rapport aux prix du marché doivent vous inciter à la prudence. De même que des demandes de versements anticipés de loyers et de caution avant même d’avoir pu visiter un logement doivent vous mettre la puce à l’oreille ! Le logement proposé doit ressembler à beaucoup d’autres offres dans le même quartier, au niveau du prix, de l’équipement et de sa surface, autrement le risque d’une arnaque est élevé. N’hésitez pas à aller visiter ou à demander à des personnes résidentes sur place de visiter à votre place afin d’éviter les mauvaises surprises.

Dans le prochain épisode nous allons vous donner des pistes pour aider votre jeune à établir son budget.

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON

Vous écoutez un épisode sur le thème de « comment aider votre jeune à s’installer ? ». Dans cet épisode nous allons aborder le sujet du choix d’un logement étudiant.

Ça y est, vous êtes tous soulagés, les résultats sont tombés et votre adolescent a trouvé la formation de ses rêves ! Une fois l’inscription administrative effectuée pour cette formation, ce qui signifie que sa place est bien réservée, il faut bien entendu se mettre en quête du logement.

En effet, il s’agit de se mettre rapidement en action, au risque d’avoir beaucoup de difficultés à trouver, surtout dans certaines villes où l’accès au logement est très tendu. Mais comment s’y prendre et comment faire son choix ?

Il faut tout d’abord définir les critères importants pour votre enfant. A ce stade, il semble nécessaire de discuter avec lui ! Comment imagine-t-il sa vie étudiante au regard de sa personnalité et du type d’études qu’il va faire ? Il existe en effet plusieurs types de logements. Nous allons décrire ici cinq solutions qui s’offrent à vous, avec leurs avantages et leurs inconvénients : la colocation, le studio indépendant, la résidence ou le foyer étudiant, la chambre chez l’habitant, et l’internat.

Tout d’abord, la colocation :

son principe est simple, on partage un même appartement ou une même maison à plusieurs. Ses avantages sont nombreux : on mutualise des pièces communes comme les pièces à vivre et la cuisine, des meubles et des objets communs ainsi que les charges, ce qui permet des économies non négligeables. On partage aussi des moments de vie tels que les repas et des moments de détente, ce qui permet d’éviter l’isolement. Bien entendu, on dispose d’une chambre individuelle pour travailler et se reposer. Toutefois ce type de logement peut ne pas convenir à tous. Il faut évidemment bien s’entendre pour savoir gérer les tours de ménage et de rangement, et avoir le même rythme de vie et de travail. Un étudiant avec une charge de travail importante aura du mal à partager un appartement avec un étudiant plus libre ! Il faudra alors s’assurer d’établir des règles de vie communes dès le départ !

On peut aussi choisir d’habiter seul dans un studio :

votre jeune se sentira plus libre et plus indépendant mais pourra peut-être souffrir de la solitude. Dîner seul et ne pas avoir de compagnie peut être difficile à supporter pour certains. Cependant, d’autres y trouveront l’intérêt d’être au calme, dans son intimité et de ne dépendre de personne.

Choisir une résidence ou un foyer étudiant

Cela peut permettre de trouver un bon compromis entre la colocation et le studio indépendant ! En effet, chacun réside dans son espace personnel avec une kitchenette et des sanitaires indépendants mais est libre de profiter d’une vie en communauté si besoin, en profitant des espaces communs qui sont proposés dans la résidence ou dans le foyer. Cela peut être une bonne alternative entre les deux ! Attention certaines résidences étudiantes ou foyers se réservent dès que les vœux sont rentrés sur Parcoursup, avant même de savoir si le jeune est pris dans cette formation, prenez donc le soin de bien vous renseigner en amont !

Une autre solution peut être de louer une chambre chez l’habitant.

L’avantage pour le jeune est de ne pas se retrouver seul et de vivre dans une infrastructure en général confortable. Il peut aussi retrouver le bénéfice d’une vie de famille, surtout si la famille d’accueil a des enfants. Il peut aussi profiter de conseils et d’un encadrement bienveillant. Les conditions financières de ce logement sont à négocier avec la famille d’accueil. En effet, il faudra bien se faire préciser ce qui est inclus dans le loyer. Certaines familles proposent la chambre seule, d’autres la demi-pension ou la pension complète, ainsi que la blanchisserie du linge et le ménage. Cependant, certaines règles de vie chez l’habitant peuvent ne pas convenir à tous : ne pas pouvoir recevoir d’invités, respecter un couvre-feu et des heures de repas ou encore être le plus discret possible peuvent être pesants pour un jeune.

Et l’internat?

Enfin, pour certaines formations, un internat peut être proposé et notamment pour les CPGE, les classes préparatoires aux grandes écoles. Il faut savoir que les internats sont proposés en priorité aux étudiants boursiers et aux jeunes qui sont mineurs lors de leur première rentrée en formation. Si cela n’est pas le cas de votre enfant, il peut toutefois se voir attribuer une place en fonction des places restantes, notamment pour les jeunes qui résideront loin de leurs familles. Certaines CPGE ne fonctionnent aussi qu’avec des promotions logées en internat. L’avantage premier de l’internat est de vivre et de développer un esprit de corps très fort dans une promotion d’étudiants. Il permet une cohésion de groupe souvent très émulatrice pour mieux vivre des études réputées difficiles. Il permet aussi bien entendu d’éviter de longs trajets en transports en commun puisque le jeune va résider sur place ou à côté de sa formation. Enfin, il permet au jeune de ne pas avoir à faire d’approvisionnement et de n’avoir aucun repas à préparer. La logistique est donc gérée pour lui, ce qui est un grand avantage : il pourra se consacrer davantage à ses études. En revanche, il faut regarder avec attention les conditions de sorties des internats. Certains élèves pourront ressentir un manque de liberté au niveau des sorties le soir. De plus, certains internats ferment pendant les week-ends et les étudiants devront rentrer alors chez eux ou trouver une autre solution pour les week-ends.

Il est intéressant de savoir aussi que certaines formations comme les CPGE proposent une solution alternative à l’internat. C’est l’internat externé. Il permet à un jeune qui préférerait habiter en studio par exemple mais qui dispose de peu de temps pour la logistique des courses et des repas, de prendre les trois repas quotidiens sur son lieu d’étude la semaine.

Cela lui permettra de concilier la liberté qu’offre un studio avec un gain de temps et moins de charge mentale la semaine. Les restaurants des CROUS permettent aussi de faire bénéficier aux étudiants des repas préparés, ce qui peut alléger leur quotidien.

Pour conclure cet épisode, il n’y a pas de solution de logement parfaite parmi ces cinq solutions, chacune a des avantages et des inconvénients !

Il s’agira d’échanger avec votre enfant pour savoir quel type de logement se prête le mieux à ses études et à son tempérament.

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON

Comment construire son réseau grâce à LinkedIn ?

Vous écoutez un épisode de la série consacrée à Linkedin pour les étudiants. Dans cet épisode, nous expliquons comment construire son réseau grâce à Linkedin.

Une fois qu’on a un profil sympa et qui nous plaît, il est intéressant de se rappeler que LinkedIn est un réseau SOCIAL. C’est-à-dire que c’est une plateforme qui permet d’échanger avec les gens que l’on connaît et de rencontrer de nouvelles personnes. En d’autres mots entretenir et élargir son réseau.

D’accord mais comment trouver de nouvelles personnes ? Dans cet épisode nous vous partageons plusieurs pistes.

1. Ajouter les gens qu’on rencontre :

des collègues lors de stages, les camarades de classe et de promo, des personnes rencontrées à des événements, etc. Cela permet de poursuivre et d’approfondir le premier contact !

2. Regarder les alumni des formations qu’on a suivies.

`Les pages “écoles” sur LinkedIn sont bien construites pour ça. Cherchez votre établissement sur LinkedIn, puis vous cliquez sur “Anciens Élèves”. Ensuite, on accède à la liste des personnes qui se sont rattachées à cette école sur LinkedIn. 

3. Chercher des gens dont le profil nous intéresse.

On peut utiliser les filtres pour trouver des professionnel(le)s qui ont fait un certain métier, qui sont passé(e)s par une entreprise spécifique, ou qui sont dans sa ville. Ensuite on demande à se connecter pour commencer à échanger avec elles et eux.

Quelques bonnes pratiques pour finir ! On recommande d’ajouter une note avec votre demande de connexion et d’expliquer à la personne pourquoi vous souhaitez vous connecter, ou de mettre en avant un point commun. Une invitation personnalisée est beaucoup plus acceptée. 

Ne pas hésiter pas non plus à interagir avec les contenus que son réseau diffuse, en public (like, commentaire, etc.) ou en privé (avec un message privé) : ça vous donne une occasion pour échanger et ça fait toujours plaisir.

On souhaite donc un excellent réseautage à tous les utilisateurs Linkedin, jeunes ou plus expérimentés. Et souvenez-vous, le réseau se construit dans le temps et la régularité.

Cet épisode est proposé par Mathilde Piriou Guillaume

🎧 Les autres épisodes du podcast sur le thème de Linkedin pour les étudiants

➡️ Complétez vos connaissances sur Linkedin et la préparation de son pitch

Votre ado souhaite plus de conseils sur Linkedin et la préparation de son pitch?

Encouragez-le à accéder à ce manuel gratuit rédigé pour eux par Mathilde Piriou et Iris Ollivault. C’est le Starter Pack Linkedin qui décrypte les codes de ce réseau pour simplifier l’insertion des étudiants et des jeunes diplômés.

Ce guide s’articule autour des 3 premières étapes logiques de sa prise en main :

  • Chapitre 1️⃣ : pourquoi et comment créer un compte Linkedin ?
  • Chapitre 2️⃣ : une revue des éléments clés du profil et des conseils pour se les approprier
  • Chapitre 3️⃣ : apprendre à réseauter proprement

Accédez gratuitement au manuel

Comment avoir un profil LinkedIn bien construit ?

Vous écoutez un épisode de la série consacrée à Linkedin pour les étudiants. Dans cet épisode, nous partageons 3 conseils pour avoir un profil bien construit, surtout quand on débute.

Conseil n°1 : avoir une photo sur laquelle on sourit, on se montre ouvert(e). 

C’est l’une des premières choses qu’on voit sur le profil Linkedin et dans le fil d’actualité. Nous recommandons un fond neutre, un portrait à hauteur des épaules. 

C’est l’occasion de faire une séance photo en famille ou entre amis, et de choisir ensuite celle qui vous plaît.

Conseil n°2 : bien renseigner sa formation.

En général, quand on s’inscrit sur LinkedIn et qu’on est jeune, on n’a pas énormément d’expériences à mettre en avant. Par contre, les jeunes peuvent capitaliser sur leur parcours scolaire en complétant la section “Formations”. Ne pas oublier de rattacher chaque formation, dans la mesure du possible, à une page école. Pour ça quand on remplit le nom de son école, il faut cliquer sur la proposition de la liste déroulante qui s’affiche quand on commence à écrire.
Double avantage : vous avez le logo de l’école visible sur le profil (au lieu de carrés gris un peu moche) et on est recensé parmi les ancien(ne)s élève(e)s de cette école. Plus facile pour le réseautage !

Conseil n°3 : Mettre en avant ce qu’on a accompli lors de ses expériences.

Quand on ajoute un stage, il faut penser bien à ajouter la page entreprise, certes, mais penser aussi à mettre en avant ce qu’on a fait. Quelques points synthétiques sur ses missions, les résultats obtenus, ce qu’on a produit. D’ailleurs, si on a produit quelque chose de diffusable, comme une vidéo, un site web, le PDF d’un rapport ou un dossier de presse, on peut le mettre en avant sur son profil. Il suffit de cliquer sur le pictogramme crayon en haut à droite du bloc “Expériences”, puis sur le même pictogramme au niveau de l’expérience qu’on veut enrichir.

Ensuite, il faut aller tout en bas puis cliquer sur “ajouter un média”.

C’est une opportunité de mettre en avant ses réalisations, comme une ébauche de portfolio ! 

Cet épisode est proposé par Mathilde Piriou Guillaume

🎧 Les autres épisodes du podcast sur le thème de Linkedin pour les étudiants

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  • Chapitre 2️⃣ : une revue des éléments clés du profil et des conseils pour se les approprier
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A quoi sert LinkedIn quand on est étudiant(e) ?

Vous écoutez un épisode de la série consacrée à Linkedin pour les étudiants. Et dans cet épisode, nous vous proposons de découvrir ensemble à quoi sert LinkedIn quand on est jeune ou encore en études.

LinkedIn, c’est une plateforme en ligne sur laquelle des millions de personnes sont inscrites dans l’objectif de trouver un emploi et de réseauter. Ce réseau social professionnel va accompagner ses utilisateurs  tout au long de leur carrière, et dès la vie étudiante. 

Sur LinkedIn, chaque personne inscrite a un profil sur lequel on indique son parcours scolaire et professionnel. A chacun de renseigner ses formations, ses stages ou alternance en mettant en avant ce qu’il y a appris, ce qu’elle y a fait. En ce sens, on peut concevoir LinkedIn comme un CV en ligne. Mais c’est bien plus que cela. Car, outre le fait de retracer le parcours, l’utilisateur peut se présenter, mettre en avant ses forces et ses compétences. Le profil est un espace qu’il est important de s’approprier pour que sa personnalité transparaisse.

L’autre intérêt de LinkedIn, c’est que la plateforme regorge d’offres d’emploi à trouver de multiples manières.

D’une part, dans la section “offres d’emploi”, en cherchant des intitulés de poste auxquels on aspire, puis en cochant “stagiaire” dans le filtre “expérience”. Il y a aussi des hashtags intéressants comme #iciçarecrute et #stage. 

Enfin, il y a le réseau, les personnes de son cercle de relations sur LinkedIn, qui diffusent parfois des offres d’emploi. C’est là l’un des principaux atouts  de LinkedIn. C’est une plateforme qui est à la fois un réseau social qui permet d’échanger avec des gens et un moteur de recherche d’emploi. 

LinkedIn sert donc aussi à entrer en contact avec des personnes, que l’on connaît ou non, dont le parcours nous intéresse ou nous inspire. C’est extrêmement intéressant pour travailler son réseau, ce qui servira tout au long de la carrière professionnelle, mais aussi pour creuser les recherches sur l’orientation. On a accès à des millions de professionnel(le)s sur LinkedIn ; c’est l’occasion rêvée de leur poser des questions sur leur parcours, leur mission. 

En bref, LinkedIn est un réseau multifonction, c’est pourquoi c’est très pertinent de s’y mettre quand on est encore en études ! 

Cet épisode est proposé par Mathilde Piriou Guillaume

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La matrice secrète des grands chefs du pitch

Vous écoutez un épisode de la série consacrée au pitch. Ce fameux discours très court pour se présenter. Nous allons aborder dans cet épisode La matrice secrète des grands chefs du pitch.

Dans cette série nous nous adressons directement aux jeunes, afin de les aider à maîtriser cet outil. Exceptionnellement nous parlerons en tutoyant. Si vous êtes un des nombreux parents qui nous écoutez, ou un professionnel de l’orientation qui accompagne des jeunes, encouragez les à écouter directement cette série.

En tant que lycéen ou lycéenne, il est probable que ton premier pitch prenne la forme d’un projet de formation motivé ou d’une candidature pour un job d’été.
Si tu t’es lancé dans l’exercice, il est probable que celui-ci t’ait pris du temps.
Et que l’idée de multiplier l’opération par autant de voeux, de sous-voeux ou de candidatures ne te donne le tournis.
Une chose est sûre : tu seras amené à pitcher tout au long de ta vie, autour d’une grande variété de sujets.
Si tu veux pitcher comme un chef, fixe ta méthode dès maintenant !
Nous en avons une à te suggérer.

Prends un papier, un crayon et écoute ce qui suit :

Avant toute chose, tu dois lister tes centres intérêts.


Tes intérêts personnels (comme par exemple, les sports de plein air), tes intérêts académiques (comme les sciences du vivant) et tes intérêts professionnels (l’écologie, l’urbanisme), si ils sont identifiés.
Si tu n’as pas d’inspiration, un test de type “RIASEC” pourra t’aider à mieux les cerner. C’est un test de personnalité conçu par le psychologue et chercheur américain John Holland dans les années 1970. Il donne une orientation professionnelle et métier basée sur 6 types de personnalité.

Ta liste est prête ? très bien, ce sont autant de colonnes à créer dans ton tableau.

Maintenant, on passe aux lignes.

Pour pitcher comme un chef, tu dois pouvoir cuisiner tes intérêts à toutes les sauces !
Ici, on s’intéresse aux dimensions à travers lesquelles tu exprimes ces intérêts.
Par exemple :
des réalisations (comme un projet mené à titre personnel)
des résultats (scolaire ou sportifs)
des connaissances (théoriques ou techniques)
Mais aussi : des qualités, un objectif personnel, académique, professionnel,
Ou encore : un élément déclencheur à l’origine de cet intérêt, un fait marquant en lien avec celui-ci, etc., etc. La liste est longue.

Prends ton crayon, et trace autant de lignes que de dimensions envisagées à ta matrice.

Maintenant, on passe au remplissage !

Ton dernier challenge, c’est de composer des pitchs au goût du client
Le client ici, c’est ton interlocuteur final.

Si on reprend l’exemple de l’interlocuteur final d’un projet de formation motivé, c’est l’équipe enseignante de l’établissement visé.
Pour trouver les bons arguments, pense aux goûts de ton interlocuteur. Ici comme tu le sais, on est sur du classique avec une aversion pour le surgelé (c’est à dire les arguments copiés-collés).
En matière de sous-voeux, n’oublie pas d’insérer des arguments issus du circuit court : un lien d’attachement avec la ville en question, ou une référence à un aspect spécifique de la vie étudiante.
Voila, ta matrice est prête et tu peux t’entraîner, en t’amusant, à pitcher comme un chef !

Cet épisode est proposé par Iris Ollivault

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Trois questions à se poser avant de pitcher

Vous écoutez un épisode de la série consacrée au pitch. Ce fameux discours très court pour se présenter. Nous allons aborder dans cet épisode les 3 questions à se poser avant de pitcher. 

Dans cette série nous nous adressons directement aux jeunes, afin de les aider à maîtriser cet outil. Exceptionnellement nous parlerons en tutoyant. Si vous êtes un des nombreux parents qui nous écoutez, ou un professionnel de l’orientation qui accompagne des jeunes, encouragez les à écouter directement cette série.

Si tu as écouté l’épisode intitulé Les origines du pitch, de l’ascenseur au bancs de l’école, tu dois te souvenir qu’un pitch est une présentation conçue pour remporter l’adhésion de son interlocuteur.

Avant de te lancer dans un pitch, pose-toi toujours les 3 questions suivantes :

1 – Qui est mon interlocuteur ?

2 – Quelles sont ses attentes ou ses besoins ?

3 – Quelle est sa corde sensible ?

👉 La réponse à la question “qui est mon interlocuteur ?” doit permettre de fixer le ton et le format de ton pitch.

Prenons l’exemple d’un projet de formation motivé associé à un voeu dit “sélectif “sur Parcoursup.

Le résumé de ton projet n’est autre qu’un pitch à destination de l’équipe enseignante d’un établissement d’études supérieures.

Dans ce cas, le ton à adopter est bien évidemment formel.

Le format est quant à lui détaillé dans la fiche conseil de Parcoursup :

“un texte, sans date ni en-tête, de 1500 caractères (soit environ 200 / 250 mots) en Calibri 11, soit l’équivalent d’1/4 d’une page A4.”

Autre exemple.

Si l’objectif de ton pitch est d’obtenir un poste en animation dans le centre de loisirs de ton enfance, le ton à adopter est celui du registre courant.

En revanche, tes arguments doivent pouvoir s’articuler à l’oral, dans le cadre d’un échange téléphonique ou d’un entretien physique !

👉 La réponse à la question des attentes et des besoins de ton interlocuteur doit te permettre de sélectionner tes meilleurs arguments.

Retour au projet de formation motivé.

L’examinateur attend ici un exposé méthodique des connaissances et des compétences en lien avec la formation visée.

Les arguments choisis doivent être COHÉRENTS avec les attendus nationaux, les critères d’examen listés dans la fiche Parcoursup et l’ensemble des éléments de ton dossier.

Au centre de loisirs, la directrice attend, outre ton BAFA, le récit d’une expérience d’encadrement du jeune public ou, à défaut d’expérience, une proposition d’animation qui témoignera de tes bonnes idées en la matière.

👉 Cap sur la corde sensible de ton interlocuteur. La réponse à cette question doit t’aiguiller quant à l’ingrédient secret qui te permettra de sortir du lot !

La corde sensible d’un examinateur en phase d’analyse des candidatures Parcoursup, c’est l’authenticité perçue quant à la démarche de son auteur.

C’est, par exemple, le récit d’une expérience à l’origine de ton intérêt pour le domaine de formation, ou de ta vocation pour un métier en particulier.

La corde sensible de la directrice du centre de loisirs, c’est par exemple l’évocation d’une passion compatible avec les intérêts du jeune public, ou d’un lien d’attachement avec le centre de loisirs en question. Les arguments avancés doivent te permettre de gagner sa confiance.

Dans les 2 cas, une petite enquête menée à l’occasion des  journées Portes Ouvertes JPO ou par téléphone peut t’orienter dans le choix de cet ingrédient secret.

Pour conclure, avant de te lancer dans un pitch, tu dois :

1 – savoir à qui tu t’adresses

2 – Comprendre les besoins et les attentes de ton interlocuteur

3 – Identifier un ingrédient secret pour sortir du lot

Cet épisode est proposé par Iris Ollivault

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Ce guide s’articule autour des 3 premières étapes logiques de sa prise en main :

  • Chapitre 1️⃣ : pourquoi et comment créer un compte Linkedin ?
  • Chapitre 2️⃣ : une revue des éléments clés du profil et des conseils pour se les approprier
  • Chapitre 3️⃣ : apprendre à réseauter proprement

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Les origines du pitch, de l’ascenseur aux bancs de l’école

Popularisé par l’univers startup, le terme de “pitch”, ou plutôt “elevator pitch” est né de l’idée que «la durée d’un bon résumé ne doit pas excéder celle que l’on passe dans un ascenseur.»

La légende veut qu’un bon pitch permette à lui seul de lever des millions.

Laissons les millions de côté pour l’instant, et intéressons nous aux bénéfices du pitch pour la personne qui le pratique. Et voyons comment le pitch peut être exploité par les lycéens et étudiants.

Dans cette série  nous nous adressons directement aux jeunes, afin de les aider à maîtriser cet outil. Exceptionnellement nous parlerons en tutoyant. Si vous êtes un des nombreux parents qui nous écoutez, ou un professionnel de l’orientation qui accompagne des jeunes, encouragez les à écouter directement cette série.

Quand tu étais enfant, on avait tendance à t’aborder comme ça :

Je m’appelle Héloïse, j’ai 6 ans et j’habite à côté de chez toi, on joue ?

Et tu jouais. Dingue, non ?

Imagine la même chose 10 ans plus tard :

“Je m’appelle Héloïse, j’ai 16 ans et j’habite à côté de chez toi, on joue ? ”

Là, c’est loin d’être gagné. D’ailleurs, c’est peu probable que quiconque t’aborde comme ça dans la vie, pas vrai ?

On comprend, en grandissant, et souvent à ses dépens, que les platitudes font au pire fuir les gens et au mieux, les laissent indifférents.

Donnons à nouveau 10 secondes à Héloïse pour tenter une approche, dans la vraie vie cette fois :

“Salut, moi c’est Héloïse, je t’ai entendue chanter en me promenant dans le quartier et j’adore ton style. Je compose des mélodies un peu jazzy au piano, ça te dirait de poser ta voix dessus?”

Là, tu sais exactement pourquoi Héloïse s’intéresse à toi. Elle a très bien compris quels étaient vos atomes crochus et te propose une activité conforme à ce terrain d’entente pour être ton amie.

Balèze non ?

Pitcher, c’est l’art et la manière de parler de soi ou de ses projets pour gagner l’adhésion de son interlocuteur

On peut dire qu’Héloïse a, très naturellement, su te pitcher son projet d’amitié pour t’embarquer dedans.

Comme Héloïse sur le plan amical, tu peux apprendre à présenter tes projets scolaires, académiques et professionnels sous forme de “pitch”.

Cet épisode est proposé par Iris Ollivault

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