C’est une difficulté ressentie par de nombreux élèves. Ils savent leur leçon, ont fait des exercices, mais sont en difficulté au moment de l’évaluation car ils ne retrouvent pas ce qu’ils ont appris. Ils ne font pas le lien entre le cours d’un côté, et l’exercice ou la question qui est posée de l’autre.

Les techniques vues précédemment pour mettre du sens sont pertinentes pour résoudre cette difficulté. S’être posé des questions, avoir créé de nouveaux liens entre les connaissances, les avoir organisées différemment, permet de se préparer à plus de questions de réflexion. Réfléchir consiste en effet à aller chercher dans ses connaissances la réponse à une question. C’est une compétence qui s’entraîne.

Pour les plus jeunes, les jeux de type « enquête policière » constituent un bon entraînement.

Un crime a été commis, et le texte qui raconte ce qui s’est passé donne des indices. L’enfant doit lire en cherchant ces indices. Par exemple : il y a des miettes sur la scène de crime, et un des personnages est tout le temps en train de manger des gâteaux. Ces jeux sont de bons exercices pour entraîner le jeune lecteur :

– à lire en ayant un objectif : il cherche des informations en lien avec ce qui est dit sur le crime. Par exemple, qu’il y a des miettes près de la victime : qu’est-ce qui peut bien faire des miettes?

– à faire des liens entre les informations. Par exemple, le lien entre les miettes et le fait de manger des gâteaux.

Pour les plus âgés, la recherche d’indices doit être anticipée dès l’apprentissage de la leçon.

Il doit chercher à quelle question répond ce qu’il est en train de lire.

En Sciences, en Histoire, il peut commencer par des questions simples. Si la leçon de SVT explique qu’il y a deux types d’éruptions volcaniques, effusive et explosive, la question de base sera : quels sont les différents types d’éruptions ? Ce sont d’ailleurs des questions que les parents posent naturellement quand ils font réviser les leçons. Ce procédé est bien plus efficace que la récitation, cela a été dit dans un précédent épisode de podcast (enfin il me semble !).

En mathématiques, pour les formules en Sciences, en latin, l’entraînement à la recherche d’indices est plus complexe. Il est également très formateur pour l’esprit. Ce n’est pas un hasard si le latin et le grec, puis les mathématiques, ont été des matières reines pour la formation et l’évaluation des élèves.

La question à se poser est : qu’est-ce qui me permet de savoir que je vais pouvoir utiliser cette formule ou cette règle ? Il s’agit de s’entraîner à repérer, dans les exercices et problèmes, les indices qui permettent de faire le lien avec une formule.

Exemple typique : en géométrie, dès qu’il y a un angle droit, l’élève doit penser au théorème de Pythagore. Des nombres comme 25 ou 36 doivent tout de suite évoquer un nombre au carré. En physique, le fait qu’une vitesse soit donnée dans un énoncé doit faire penser à toutes les formules vues en cours qui contiennent la vitesse.

L’objectif est donc d’apprendre dans les deux sens :

– quand une formule est donnée, je sais chercher les éléments qui permettent de faire

le calcul. C’est ce que la plupart des élèves savent faire.

– quand elle n’est pas donnée, je sais identifier les éléments qui permettent de deviner quelle formule je dois utiliser. Les élèves pensent moins souvent à faire cela.

Cet épisode est proposé par Anne-Paule DUBOULET

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Bien souvent, les leçons s’enchaînent sans que les élèves ne fassent de liens ou dégagent une logique d’ensemble. Les enseignants déplorent le fait qu’ils oublient un chapitre sitôt l’évaluation terminée, et ne font pas de liens avec les chapitres suivants.

Comment faire pour y remédier ? Comment donner du sens à une leçon, puis plusieurs chapitres d’une matière ?

Une technique consiste à « déconstruire » l’organisation des leçons.

L’objectif est de trouver une autre logique, une autre organisation des connaissances que celle proposée par l’enseignant. Cela peut être fait pour une leçon, pour un chapitre, voire pour plusieurs chapitres d’une même matière.

L’idée est de faire une carte mentale sur une notion transversale.

Par exemple, en Histoire, on utilise le fait que certains personnages sont récurrents. On fait alors une carte mentale sur l’un d’entre eux. Par exemple, avec le cours à portée de main, on fait une carte sur le général de Gaulle, en y plaçant tout ce qu’on a vu sur lui. L’élève va aller « piocher » des informations dans différents chapitres pour les articuler différemment.

C’est une carte qui se fait au brouillon, le cours sous les yeux, sans consacrer de temps à l’esthétique. Cependant, l’élève pourra décider de mettre au propre une carte dont il juge qu’elle l’a bien aidé à comprendre un chapitre et en avoir une vision globale.

Un élève qui n’aime pas les cartes mentales peut faire cet exercice en rassemblant sur une page tout ce qui concerne une notion, en cherchant à organiser les informations différemment.

Si l’élève rédige ses cartes en utilisant également son manuel et quelques vidéos choisies sur Internet, il agrégera les connaissances bien plus efficacement que s’il se contente de lire son cours, puis lire le manuel, puis visionner quelques vidéos.

Cet exercice va conduire l’élève à se poser des questions, et à chercher les réponses pour compléter sa carte ou sa fiche. Il va progressivement mettre du sens dans les informations, en les organisant d’une façon différente.

Il arrive que des élèves disent qu’ils comprennent au moment de l’évaluation, en réfléchissant aux questions. Ce « symptôme » révèle le fait qu’ils ne se sont pas assez questionnés, les questions émergeant au moment de l’évaluation, donc trop tard. Cet exercice de réorganisation des informations sur une notion va l’entraîner à ce questionnement.

L’objectif est toujours de changer l’angle de vue sur la leçon, de créer de nouveaux liens.

C’est ainsi que le sens va jaillir. Et l’intérêt suit naturellement.

Par exemple : la notion de « dorsale océanique » apparaît dans plusieurs leçons du programme de SVT de 4ème. Faire une carte mentale rassemblant tout ce qu’on a appris sur cette notion, en ayant le cours et le manuel sur les yeux, permet à la fois

– De faire des liens entre les leçons

– De réactiver les connaissances plus anciennes, si les leçons se sont étalées sur l’année scolaire.

Ensuite, regarder une vidéo éducative en ayant pour objectif de compléter ce qu’on a écrit sur les dorsales océaniques rend le visionnage utile. Il permet de compléter et ancrer les connaissances.

Cet épisode est proposé par Anne-Paule DUBOULET

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Une leçon est un ensemble cohérent de connaissances faisant partie d’un thème précis, plus ou moins large. Par exemple : une leçon d’Histoire au lycée sur la Guerre froide, une leçon de 4ème sur le volcanisme. L’enseignant a construit son cours en suivant une certaine logique, et les élèves ont une tendance naturelle à l’apprendre dans l’ordre, en suivant cette logique. Souvent, les questions posées en évaluation contiennent des mots-clefs permettant de faire un lien direct avec la partie du cours dans laquelle se trouve la réponse. L’élève qui a appris sa leçon peut alors s’en sortir. Le problème est qu’au fil des années, les attentes changent, et cette façon linéaire d’apprendre ne suffit plus. De plus, elle est souvent source d’ennui, lorsque les élèves se contentent d’apprendre leur cours depuis le début jusqu’à la fin. Comment faire, alors, pour mettre du sens dans une leçon et la rendre attrayante pour bien l’apprendre ?

Première méthode : illustrer le cours

Cela consiste à chercher des photos, des illustrations, afin d’avoir plus de supports visuels sur la leçon. Mettre une image sur un mot permet à tous les élèves de comprendre la signification de ce mot. C’est valable même pour ceux qui, par la suite, n’utilisent pas leur mémoire visuelle. L’image est là au tout début du processus de compréhension, pour donner du sens.

C’est encore mieux de proposer plusieurs images, d’avoir plusieurs exemples. Ainsi pour le terme « clef de voûte », dans un cours d’Histoire sur la construction des églises, on pourra chercher différentes photos, des schémas, des peintures,.. Internet est une parfaite ressource pour cela, en plus du manuel scolaire.

Lorsque l’enfant a vu plusieurs images, laissez-lui le temps de repenser à ce qu’il vient de voir. Ce temps d’évocation mentale est la clef pour que le cerveau enregistre la nouvelle connaissance. Ce principe est valable aussi pour le visionnage d’une vidéo : il faut lui donner le temps de repenser à ce qu’il vient de regarder.

Pour un mot qui ne peut pas être illustré, trouvez différentes phrases qui l’emploient. Par exemple, plusieurs phrases avec le mot « onéreux », dans différents contextes : « j’économise pour faire un voyage onéreux », « après l’orage, j’ai dû faire des réparations onéreuses sur ma toiture». C’est en pensant à ces phrases concrètes que l’enfant mettra petit à petit du sens sur le mot.

Deuxième méthode : les questions naïves

Bien souvent, les élèves savent répondre à des questions assez élaborées sur leur cours, mais sont embarrassés par une question toute simple. C’est le signe d’une compréhension superficielle.

Par exemple, un élève sait quel type d’éruption caractérise le volcan du Poas au Costa-Rica, mais ne sait pas placer le Costa-Rica sur une carte du monde. Cela révèle qu’il a appris un nom de lieu sans mettre de sens sur ce lieu.

Ou bien il connaît les dates de différents évènements de la 2ème guerre mondiale, mais a besoin de réfléchir un instant pour savoir lequel a eu lieu avant l’autre. Cela montre qu’il a appris les dates sans mettre de sens, et sans se questionner sur les relations de cause à effet par exemple.

Pour trouver ces questions naïves, imaginez ce que demanderait un enfant, ou quelqu’un qui ne connaît rien au sujet. Les questions de base sont aussi pertinentes : Qui est-ce ? Où est- ce ? Comment fait-on ? Quand est-ce que cela a eu lieu ?

Un bénéfice secondaire de ces astuces permettant de mettre du sens sur une leçon est qu’elles la rendent moins ennuyeuse.

Quand un simple mot évoque tout de suite beaucoup de choses connues, l’intérêt est stimulé. D’un coup, le Costa Rica devient ce pays d’Amérique du Sud, à la végétation luxuriante, où pousse le café que les parents boivent le matin, et où se trouve un volcan qui a des éruptions explosives. Des liens se sont créés. Le savoir acquiert du sens. La compréhension et la mémorisation se mettent en place.

Cet épisode est proposé par Anne-Paule DUBOULET

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Les enseignants déplorent une baisse de la culture générale des élèves. Ils observent un savoir parcellaire, sans organisation ni hiérarchisation des informations. Les élèves ne donnent pas de sens à leurs connaissances, ils se contentent de juxtaposer des informations.

En même temps, les vidéos éducatives, sur les réseaux sociaux, remportent un grand succès. Elles traitent de l’Histoire, des sciences, de l’orthographe… le plus souvent avec un montage dynamique, de l’humour, des faits frappants. Elles sont le plus souvent très courtes, quelques minutes.

N’est-ce pas paradoxal ? Un manque de culture malgré un visionnage parfois intensif de vidéos qui diffusent du savoir ?

Cela ne l’est en fait pas tant que ça. Construire son savoir, sa culture générale nécessite :

– Premièrement de mettre du sens dans ce qu’on voit, entend ou fait ;

– Deuxièmement de le relier à quelque chose qu’on connaît déjà.

Regardons de plus près ces deux étapes.

Premièrement, pour donner du sens, il est nécessaire de passer par un temps d’évocation mentale de ce qu’on est en train de lire ou regarder.

Prenons un contre-exemple : ce qui se passe lors du « binge watching ». Cette expression désigne le fait de regarder des séries télé en continu, sans s’arrêter. Regarder à la suite les 15 épisodes constituant une saison d’une série, ce qui peut durer 6 heures, est du binge watching. L’inconvénient de cette façon de consommer des programmes audio-visuels est qu’elle ne donne pas le temps de penser à ce qu’on est en train de regarder. Les images défilent, de même que les dialogues, sans que le cerveau ait le temps d’imprimer.

Conséquence : tout ce qui a été vu et entendu ne s’inscrit pas dans la mémoire. A la fin du visionnage, la personne sera bien en peine de raconter en détail tout ce qui s’est passé. Il lui restera la trame et quelques scènes qui l’ont frappée. Cela ne l’a pas empêchée de prendre du plaisir. Simplement, il ne lui en reste rien après coup.

C’est une première raison pour laquelle un ado qui a regardé pendant des heures des vidéos qui ont pourtant un intérêt pédagogique, n’en retient pratiquement rien. Son cerveau n’a pas eu le temps de se l’approprier. Il lui aurait fallu du temps pour « coder » ce qu’on lui présente.

Deuxièmement, construire son savoir nécessite de faire des liens entre les informations.

Comprendre quelque chose consiste en effet à le relier à quelque chose qu’on connaît déjà. C’est tout le travail de l’enseignant que d’ajouter de nouvelles connaissances en les rattachant à ce qui a été vu auparavant. Ainsi, un élève qui regarde une vidéo qui raconte une anecdote amusante sur le général de Gaulle lorsqu’il était à Londres, n’en fera rien et l’oubliera vite s’il ne fait pas un lien avec qui était le général de Gaulle, ce qu’il faisait à Londres, quand, pourquoi, etc. Tout se passe comme si les briques de construction d’un édifice étaient éparpillées sur le sol, au lieu d’être assemblées entre elles avec un plan d’ensemble.

Nous verrons dans les épisodes suivants comment faire pour rendre ces vidéos, dont les ados sont friands, utiles à la recherche de sens et à la construction du savoir.

Cet épisode est proposé par Anne-Paule DUBOULET

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Dans un autre épisode  « Les fiches de révision, est-ce vraiment utile ? » nous avons vu que, pour être utile, la fiche de révision doit vous permettre de réaliser au moins l’une des trois opérations mentales indispensables aux apprentissages : comprendre, mémoriser et réfléchir.

Pourquoi faire des fiches vous aiderait-il à mieux comprendre et réfléchir ? 

Dans cet article, je vous propose de :

• Vous rappeler ce qu’il faut faire pour comprendre et pour réfléchir, 

• Voir en quoi les fiches peuvent vous apporter une aide précieuse,

• Vous présenter différents types de fiches pour enrichir vos méthodes de travail

Comprendre et réfléchir

Qu’est-ce que « comprendre » ?

Il existe 5 questions qui permettent d’approfondir la compréhension, elles peuvent être posées quel que soit le contenu du cours.

« C’est quoi ? » Cette question permet de définir la notion : la formule du théorème en mathématique, le concept en SES ou en philosophie… Définir suppose de connaitre le sens de chacun des termes employés

« Pour quoi faire ? » Se poser cette question suppose d’anticiper l’usage concret de ce que vous voulez comprendre.  Quel type de problème cette connaissance va-t-elle vous permettre de résoudre ?

« Comment ? » Quelle est la démarche à suivre pour utiliser cette connaissance ? Comment introduire ce concept dans une dissertation ? Comment utiliser cet outil mathématique dans un exercice ? Il s’agit de maitriser le mode d’emploi pratique de la notion ou de l’outil concerné.

« Avec Quoi ? » C’est parce que vous aurez une vue d’ensemble du sujet que vous pourrez organiser vos connaissances et les réutiliser au moment opportun. Il s’agit donc de remettre cette notion ou cet outil dans son contexte : chapitre du cours, mouvement de pensée, contexte historique … La mémoire fonctionne par liaisons et par associations : Avec quelle autre connaissance pouvez-vous mettre celle-ci en relation ?

« Pourquoi ? » D’où vient cette notion ? Quelle est la démonstration de ce théorème ? Pourquoi cet outil a-t-il été conçu ? Il s’agit de développer une curiosité pour les conditions d’apparition de cette connaissance. Ces informations constitueront des liens supplémentaires pour la mémoriser.

Alors, pourquoi les fiches de révision vous permettraient-elles de mieux comprendre ?

Tout simplement parce que faire une fiche vous conduit à répondre aux 5 questions de la compréhension. Il s’agit donc d’une démarche concrète et efficace pour approfondir vos connaissances et savoir-faire.

C’est pourquoi utiliser une fiche toute prête n’a pas la même efficacité.

 Qu’est-ce que « réfléchir » ?

Réfléchir consiste à mettre en lien un problème présent avec des connaissances mémorisées.

Plus vos connaissances seront hiérarchisées, structurées et organisées, plus vous serez capable de retrouver les outils et les notions dont vous avez besoin en fonction des problèmes qui vous sont posés.

Alors, pourquoi les fiches de révision vous permettraient-elles de mieux réfléchir ?

Parce que cela vous conduit à organiser et à trier vos connaissances. Ainsi, quand vous devrez répondre à une question, rechercher dans votre mémoire la connaissance appropriée sera plus facile.

Les différents types de fiches

La fiche de cours

On connait tous la fiche la plus classique, celle qui permet de résumer le cours. 

Elle vous oblige à répondre à 3 des 5 questions de la compréhension « C’est Quoi ? » « Pourquoi ? » et « Avec Quoi ? ».

Ainsi vous synthétisez vos connaissances en ayant le souci de mettre en évidence les définitions, les démonstrations et les faits importants et les liens qui existent entre eux.

A vous de trouver la mise en page et les codes qui vous conviennent pour rendre cette fiche attrayante. Il est important de savoir que l’on a une meilleure vision globale sur une fiche A4 présentée à l’horizontal.

Une autre forme intéressante pour les fiches de synthèse est la carte mentale, encore plus visuelle et permettant de mettre en évidence les liens entre les informations.

La fiche méthode

Elle vous conduit à répondre aux questions « C’est Quoi ? » « Pour quoi faire ? » et « Comment ? ».

Vous établissez clairement la définition d’un outil (théorème, loi, règle, concept…), l’usage concret que vous pouvez en faire et la démarche pour l’utiliser. Par exemple, vous pouvez décrire une formule de maths et comment l’appliquer dans un exercice type.

La fiche analyse ou questions

Elle vous permet de répondre aux questions « Pour quoi faire ? » et « Avec Quoi ? ».

Cet épisode est proposé par Odile COLLENOT

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Les fiches de révision, est-ce vraiment utile ?

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Dans cet épisode nous vous présentons les différentes possibilités de réponses formulées par les formations à l’étape 3 de Parcoursup. Nous vous expliquons quand et comment vous organiser au mieux pour répondre.

Les dates de cet épisode sont celles de 2023.

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  • les dates 2023 
  • les réponses des formations en apprentissage
  • les réponses des formations sélectives
  • les réponses des formations non sélectives

Dans cet épisode, nous vous expliquons chaque élément des données communiquées pour les listes d’attente sur Parcoursup

✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :

  •  nombre de places dans le groupe
  • position dans le classement du dernier candidat qui a reçu une proposition d’admission en 2022
  • votre position dans le classement
  • position dans le classement du dernier candidat qui a reçu une proposition d’admission (à date)
  • votre position dans la liste d’attente
  • nombre total de candidats dans la liste d’attente

C’est la question chaque année car la plateforme Parcoursup adapte l’expérience utilisateurs en fonction des retours passés. Et bonne nouvelle, cette année, l’interface est encore plus claire.

Dans cet épisode, nous vous expliquons à quoi ressemble l’interface de l’onglet ADMISSION de Parcoursup en 2023. Nous vous indiquons les étapes pour accepter et refuser les places qui vous seront proposées ainsi que les listes d’attentes.

Votre jeune vient de déménager et a quitté le foyer familial ? Vous êtes heureux pour lui de son choix d’études et de sa nouvelle indépendance et vous souhaitez le soutenir au maximum ! Voici quelques astuces pour le rassurer, l’épauler et le réconforter.

Afin que votre jeune ne se sente pas trop déboussolé au début, prenez le temps d’aller l’installer dans son nouveau lieu de vie. Bien sûr dans la mesure du possible, si ce n’est ni trop loin ni trop cher pour vous ! Essayez de rendre son lieu de vie futur agréable par exemple en achetant des éléments de décoration et du linge de maison gai et coloré, en collant des photos de famille au mur, et en essayant de lui donner des objets qui lui rappelleront son ancienne maison.

Vous pouvez aussi lui proposer de dîner avec lui en Visio ou en appel vidéo certains soirs de la semaine. Vous pourrez ainsi vous raconter vos journées comme s’il était à la maison !

Aussi, pour qu’il prenne ses marques dans sa nouvelle ville, votre jeune doit pouvoir rencontrer rapidement des nouvelles personnes. Vous pouvez le motiver à se trouver une activité qu’il apprécie en dehors de ses études que ce soit une activité sportive, la pratique d’un instrument, ou tout autre type de loisir. Cela va lui permettre de mieux s’intégrer et de s’occuper l’esprit pour éviter toute déprime ! C’est encore mieux s’il est dans un pays étranger, car il pourra pratiquer la langue du pays et ainsi s’améliorer !

Aussi, prenez l’habitude de lui envoyer régulièrement des petits messages, mais sans nécessairement attendre une réponse de sa part. Cela lui montrera que vous pensez à lui et il sera forcément content de les recevoir !

Pour le rassurer et vous rassurer aussi, essayez dans la mesure du possible d’identifier des personnes dites « relais » dans sa ville qui pourraient le soutenir et l’aider en cas de difficultés ou d’urgence. Cela peut être des amis, des parrains, des marraines, des grands- parents, ou encore des amis d’amis qui sont sur place. Grace à cette mesure de sécurité, vous pourrez dormir plus tranquille ! Ces personnes pourront lui rendre des services, l’aider en cas d’urgence et même lui apporter des petits plats réconfortants de temps en temps.

Si vous devez être séparés pendant un certain temps, essayez de lui donner régulièrement des perspectives de retrouvailles. Parlez-lui par exemple de son retour aux prochaines vacances ou donnez-lui les dates d’un week-end où vous avez prévu de venir le voir.

Votre jeune aura ainsi toutes les occasions de se sentir bien, même loin de chez lui, de sa famille et de ses amis.

Si malgré toutes ces actions, son éloignement le rendait triste ou s’il éprouvait des difficultés dans sa nouvelle vie, vous pouvez lui proposer une aide extérieure, que ce soit celle d’un professeur particulier, d’un médecin, d’un psychologue ou encore d’un coach par exemple.

Un dernier petit conseil, pour conclure cet épisode, quand vous pourrez lui rendrez visite, pensez à avoir de petites attentions pour lui qui lui feront certainement plaisir. Vous pouvez si possible l’aider en lui faisant ses courses, son ménage, ses lessives, l’inviter au restaurant pour changer de ses repas quotidiens, ou encore l’amener faire du shopping !

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON

Ça y est, votre jeune part du nid pour aller s’installer de façon autonome. L’inscription administrative dans sa formation a été faite et, à présent, comme pour tout parent, la charge mentale liée à son départ commence à croître !

Avec un peu d’organisation, tout va se mettre en place facilement !

Commencez par listez les tâches à entreprendre selon les différents thèmes et notamment les papiers d’état civil et visas éventuels, la banque, la santé, les assurances.

Pour vous aider, nous allons revoir chaque thème et ce que cela peut recouvrir.

Si votre enfant part étudier à l’étranger

Tout d’abord, si votre jeune part étudier à l’étranger, organisez-vous bien à l’avance si le pays dans lequel il déménage nécessite un visa. Par exemple, pour le Canada, les visas peuvent prendre plusieurs semaines ou mois à se faire.

L’ouverture d’un compte bancaire

Si ce n’est pas déjà fait, votre jeune en prenant son indépendance aura la volonté d’ouvrir son compte bancaire personnel. Bon à savoir, de nombreuses banques offrent des primes si vous ouvrez un compte bancaire après l’obtention du baccalauréat avec une mention. C’est peut-être intéressant pour votre jeune. Disposer de deux moyens de paiement peut être utile en cas d’urgence : une carte bleue en ligne reliée à l’un de vos comptes par exemple en plus de la carte bancaire physique de votre jeune. Si en plus, votre jeune loue un appartement ou se met en colocation, il faudra ouvrir certains contrats comme ceux d’électricité, d’internet, de gaz et d’eau. Dans certains pays, il est souvent nécessaire de créer un compte en banque national pour pouvoir y avoir accès, et cela peut aussi bien souvent faciliter les démarches. Il y a aussi certains propriétaires qui refusent de louer leur appartement si vous n’avez pas de compte bancaire national.

Les documents pour la santé de votre enfant

Il vous faudra aussi s’occuper de la santé de votre jeune et vérifier qu’il est bien couvert par la sécurité sociale et une mutuelle complémentaire. S’il part étudier en Europe, il pourra faire la demande d’une carte de sécurité sociale européenne qui couvrira ses frais. Vérifiez bien que tous ses vaccins soient à jour car il n’aura pas le réflexe d’aller regarder dans son carnet de santé et s’il part loin, anticiper des rendez-vous de contrôle dentaire et ophtalmique par exemple avant son départ.

Si votre jeune commence ses études en CPGE, classe préparatoire aux grandes écoles, n’oubliez surtout pas de l’aider à faire son inscription cumulative en faculté au moment de la rentrée étudiante. C’est à présent obligatoire et cela permettra à votre jeune d’obtenir les crédits ECTS équivalents aux années passées en classe préparatoire. Cela sera indispensable si votre jeune doit finalement se réorienter.

La JDC

Si vous n’avez jamais entendu parler de la Journée défense et citoyenneté, autrement dit la JDC, c’est une journée obligatoire et qui doit être effectuée entre 16 et 25 ans. Pour pouvoir passer des examens (comme le baccalauréat, le permis de conduire, ou des concours aux grandes écoles par exemple), le certificat de participation à cette JDC peut être exigé. Vous trouverez des informations sur Service-Public.fr

Ses papiers d’identité

Les papiers d’identité de votre jeune devront aussi être à jour car il en aura besoin pour passer des concours ou des examens. Anticipez au maximum cette démarche car il est difficile d’avoir des rendez-vous et les jeunes majeurs doivent s’y rendre en personne au dépôt et au retrait de leurs demandes.

Cet épisode est proposé par Valérie DENIZON