Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Un adolescent sur vingt échange des nudes (images sexualisées de corps dénudés).

Soit par ignorance. Soit dans le but, plus ou moins conscient, de se mettre en danger.

Quelles peuvent être les raisons qui poussent des adolescents à envoyer des vidéos érotiques de soi, avec ou sans visage, avec ou sans partenaire, sur des messageries privées voire sur les réseaux sociaux ?

Les experts donnent plusieurs raisons possibles :

  • la recherche d’expérimentation où se mêlent fierté de son corps et découverte de sa compétence sexuelle
  • la recherche de l’excitation sexuelle, même à distance
  • la volonté de transgression
  • le signe d’un mal-être profond poussant à une dévalorisation de soi

Quelle qu’en soit la raison, le risque majeur est de ne pas mesurer le risque que cela dépasse la sphère privée.

Notre rôle de parent est ici de délivrer des messages de prévention. Leur expliquer que ces images peuvent être capturées par une personne malveillante. Que même s’il y a confiance, il y a toujours un risque que l’autre se fasse voler son portable ou pirater son compte. Là encore, je vous invite encore à partager des moments avec votre ado pour discuter de cette thématique.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

La pornographie a toujours été pionnière dans la conquête de nouveaux médias.

Et Internet ne fait pas exception, permettant un accès de plus en plus facile et rapide.

Aujourd’hui la pornographie est une véritable économie de l’entertainment avec sa production de masses et ses grandes entreprises. 

Sa diffusion est marquée par l’apparition du haut débit, de sites mondiaux diffusant de manière gratuite du contenu pornographique et la généralisation des smartphones.

Cela conduit les adultes et les jeunes à pouvoir disposer d’un accès gratuit et quasi incontrôlé à des sites pornographiques.

Car contrairement aux idées reçues, les adolescents sont loin d’être les premiers utilisateurs des sites pornographiques. Ce sont les adultes qui représentent l’essentiel de leur trafic.

Qu’il s’agisse d’une confrontation involontaire (via des publicités sur des sites de streaming illégal par exemple) ou volontaire  de ces images, les adolescents sont soit curieux, soit recherchent une stimulation sexuelle (particulièrement chez les garçons à mesure que l’âge augmente). Mais une “consommation” fréquente voire quotidienne devient alors problématique. Des études ont démontré que ceux qui visionnent régulièrement sont moins satisfaits de leur corps et plus anxieux de leurs compétences sexuelles.

Si ce sujet vous intéresse, nous vous invitons à regarder le reportage « les ados, le sexe et Internet. Les jeunes face au porno » diffusé sur Arte et que vous pouvez retrouver sur YouTube après vérification de votre identité.

Il est observé chez les adolescents non seulement des visionnages mais aussi des productions d’images pornographiques. On peut concevoir que le visionnage délibéré fait partie des questionnements adolescents liés à la sexualité, la diffusion d’images pornographiques devient quant à elle problématique.

Dans ce cas là, certains adolescents vont réaliser eux-mêmes des photos ou vidéos pornographiques. Soit en les réalisant eux-mêmes, soit en capturant l’image d’autres personnes. Ces images sont souvent partagées avec une personne proche (comme dans le cas d’une relation amoureuse) afin de tester le lien et la confiance. Or il arrive que malheureusement celles-ci sortent du cercle privé et atterrissent sur la Toile comme dans le cas de harcèlement ou de revenge porn.

Dans ce cas là, il est nécessaire d’alerter un adulte. Des numéros de téléphone gratuits existent que vous trouverez également en note de cet épisode

Notre rôle, là aussi, est d’aider nos ados à développer un esprit critique, à prendre de la distance avec ces pratiques afin de comprendre que ces images ne représentent pas la réalité.

Notes épisodes

Les ados, le sexe et Internet Les jeunes face au porno

Le point d’entrée unique pour signaler toute situation de harcèlement le 3020

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

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Il est facile pour nos jeunes de se retrouver face à des images violentes recherchées ou inopinées ou vues à notre insu telles que des scènes de terrorisme, de la pornographie, de guerre, des images de catastrophes naturelles… Les images choquantes font désormais partie de notre quotidien. Elles sont difficiles à supporter, exposant particulièrement nos enfants à des traumatismes. 

Les parents ont tendance à sous-estimer les risques réels auxquels leurs enfants ont déjà été exposés.

31% des parents déclarent que leurs enfants ont été exposés à des contenus choquants ou violents, ils sont 40% des enfants à déclarer avoir été confrontés à ces contenus.   

Quels sont les risques lorsque sont vues des images violentes, fictives ou réelles ?

Quand nous percevons une scène violente, réelle ou fictive, 4 conséquences apparaissent :

  • une augmentation des pensées et comportements agressifs
  • un changement d’humeur
  • une perte de l’empathie
  • des modifications physiologiques

Le traumatisme créé par des images se soignera par des échanges verbaux. Soit avec vous-même, soit avec d’autres membres de la famille dans lesquels il a confiance ou bien encore à un professionnel qui a l’habitude de recevoir la parole des enfants/adolescents sans porter de jugement.

Pour quelles raisons certaines images sont-elles considérées trop violentes ou choquantes pour nos adolescents ?

Nos enfants ne voient pas la même chose que nous et certaines images peuvent susciter chez eux des réactions complexes et parfois différentes de ce qu’un adulte pourrait ressentir.

Pour éviter qu’ils soient troublés par ce qu’ils voient, il est important de choisir des contenus adaptés à leur âge. Pour nous y aider, il existe une signalétique jeunesse pour les films et les jeux vidéos.

Mais il arrive aussi que nos jeunes tombent de façon inopinée sur des contenus choquants.  Ou bien en étant chez le voisin, le grand cousin ou ses meilleurs potes. Nous ne pouvons pas surveiller tout ce que notre enfant regarde, même si nous avons mis en place des dispositifs de verrouillage.

D’où l’importance du dialogue. Vous pouvez lui proposer des moments d’échange où il aura la possibilité de parler de ce qu’il a vu et de ce qu’il en a pensé. Il aura ainsi confiance pour partager davantage son émotion. C’est aussi l’occasion de consolider ses repères, son esprit critique et sa représentation du monde qui l’entoure. 

Bonne écoute!

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Qu’est ce qu’une fake news?

  • Une fake news est une information manipulée ou déformée
  • Une information est davantage fiable quand l’auteur est identifié et qu’il donne les moyens de vérifier son information
  • Une information partagée de nombreuses fois sur les réseaux sociaux numériques ne garantit pas sa véracité
  • Les réseaux sociaux ont tendance à nous enfermer dans des bulles de filtre : ils proposent des contenus susceptibles de plaire à l’utilisateur
  • Les jeunes sont particulièrement exposés aux fausses informations car s’informent essentiellement par les réseaux sociaux : des espaces où il est difficile de trier les contenus et leurs auteurs

Alors comment faire pour repérer les fausses informations ?

Voici quelques réflexes et outils à connaître : 

  • Ne pas se fier seulement au titre ou à l’image. Avant de partager une information : prendre d’abord le temps de lire l’article
  • L’article comporte -t-il une série d’infos vérifiables ? l’auteur, le lieu, la date, les sources, les personnes concernées et les faits de manière précise
  • Varier les sources d’information. En cas de doute, des sites de fact-checking existent, comme Décodex, ou encore AFP-Factuel.
  • Toujours chercher l’auteur d’une information.  Regarder les rubriques « À propos », « Contact » ou « Qui sommes-nous ? »
  • Ne pas partager ou liker une fake news. Mais la signaler au réseau social

Nous vous encourageons à adopter vous même ces réflexes, à partager vos expériences et apprentissages sur la vérification des informations avec votre ado.

Pour vous y aider, nous vous invitons à aller sur ce site, dont le lien sera dans les notes de cet épisode. Il s’agit d’un outil d’éducation aux médias qui invite à décoder et à mettre en débat les théories du complot. Au travers 14 capsules thématiques et 6 capsules d’exercices, cet outil propose d’aborder les théories du complot sous une approche critique et structurée qui offre également l’occasion de revoir notre pensée critique face aux médias traditionnels.

Théories du complot (theoriesducomplot.be)

Sources : Livre « La famille tout écran » du centre pour l’éducation aux médias et à l’information. Ressources du site Internet sans crainte

Bonne écoute!

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A nous en tant qu’adulte de les aider à prendre en compte la richesse et à décrypter la spécificité de chaque support et de chaque source.

Nous pensons, bien souvent à tort, que parce qu’ils sont ultra connectés ; ils n’ont pas besoin de nous pour surfer sur le web, s’informer et communiquer. 

Or ils sont plus nombreux qu’on ne le pense à avouer des lacunes dans la recherche d’informations ou encore pour comprendre les messages médiatiques. A l’adolescence se joue d’énormes bouleversements et en particulier la construction du cerveau qui continue à évoluer. Il est donc primordial de les accompagner en maintenant le dialogue et la confiance pour les aider à avoir accès à des informations claires et justes.

Mais d’ailleurs qu’est-ce qu’une information juste et claire ? 

On définit un fait d’actualité selon trois critères :

  • – cela doit être un nouveau fait
  • – qui a un intérêt pour le public
  • – qui doit pouvoir être vérifiable

C’est en particulier ce dernier critère qui permet de distinguer les « fakes news » et les rumeurs d’une information. 

Pour s’assurer de la fiabilité d’une information il faut :

  • – remonter à la source. Attention Facebook ou Snapchat ne sont des sources seulement les médiums par lesquels on accède à des informations.
  • – étudier l’image grâce à des sites spécialisés
  • s’interroger. Vers qui renvoie cette source ? Comment l’information est-elle présentée? Quelle est la légitimité de la source?
  • – croiser les sources

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème « News et Fake News », ce premier épisode expose le problème.

Internet a radicalement et profondément changé notre rapport à l’information. Que l’on ait 20, 40 ou 60 ans.  A la fois, il nous ouvre une fenêtre sur le monde ; mais c’est aussi une caisse de résonnance pour les rumeurs les plus folles. 

La société en général pense que les jeunes ont les mêmes usages et les mêmes habitudes sur Internet. Or les travaux de la sociologue américaine Danah Boyd démontrent que l’adolescent est un « internaute comme les autres ». Il est nécessaire de se poser la question de leurs pratiques individuelles et non pas seulement en tant que génération. Il y a certes des traits communs aux usages numériques mais on se rend aussi compte que les contextes familiaux, amicaux, les centres d’intérêt, les compétences en font des usages  très diversifiés. Leur pratique dépend beaucoup de leur quotidien. 

Il est courant d’entendre que les ados ne s’informent que sur Internet, qu’ils délaissent le papier au profit du numérique. Alors que l’on sait bien qu’ils utilisent d’autres façons de s’informer tels qu’un podcast, une chaîne TV sur le net par exemple.

N’oublions pas nos pratiques en tant que parent. Car nous même, nous nous informons sur le net en consultant un moteur de recherche, sur un site en particulier lorsque se pose une question.

Comme pour nous, Internet n’est pour les adolescents pas le seul vecteur d’informations. Rappelons leur que le lien direct, la conversation avec les pairs, l’interrogation d’adultes, la consultation des médias traditionnels restent très importants pour construire leurs connaissances et leur esprit critique.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Dans cet l’épisode de AZIMUT nous diffusons le manifeste de Moteur! lu par Grand Corps Malade.

Cet épisode est en complément à l’épisode précédent dans lequel nous avons interviewé Marc Germanangue, Directeur Général de Moteur! qui nous a présenté l’association.

Si vous voulez en savoir tout de suite plus, voici quelques infos et liens.

Moteur! aide les jeunes, notamment les plus vulnérables, à se construire un avenir.

Par ses différentes actions (Concours, Campus, Serious Game…) l’association renforce la confiance en soi des jeunes, réduit les inégalités sociales, facilite l’orientation scolaire et l’insertion professionnelle, répare les liens sociaux, contribue à une société de confiance.

Donner la parole aux jeunes de manière innovante, en leur proposant d’utiliser leur smartphone de façon originale et active, c’est le socle du Concours Moteur!. Depuis 7 ans, l’association propose à tous les jeunes de 14 à 22 ans de réaliser un film d’1min30 sur une personne qui les inspire.  Cet exercice nécessite de développer des qualités, aptitudes, compétences et talents.

Les jeunes qui participent au Concours Moteur! renforcent leur connaissance d’eux mêmes (confiance en soi, fierté d’avoir réalisé, capacité à faire des choix et à s’orienter…), améliorent leurs relations aux autres (travail collaboratif, relation avec la personne qui inspire, relations avec les équipes pédagogiques et les proches qui encouragent), développent des compétences notamment techniques et numériques (faire de la vidéo, du montage, du calage son avec un smartphone ; utiliser les réseaux sociaux pour communiquer et diffuser le film réalisé, etc.) 

Chaque année, 25 jeunes participants sont sélectionnés et invités au Festival de Cannes où ils reçoivent une récompense des mains de Thierry Frémaux.

Ils intègrent ensuite le Campus de la confiance, une semaine dédiée à la prise de parole et à l’expression de soi.  Des centaines de participants se voient attribuer d’autres « prix » : bourse d’étude, journée VIP chez des partenaires, invitations à des prises de parole, etc.  Et chacun ressort avec la fierté d’avoir réalisé quelque chose, d’avoir rendu hommage, d’avoir créé du lien…ils sont tous gagnants.

www.leprojetmoteur.org

https://www.youtube.com/channel/UCZYEnGjvdCo31CdURKId5yw

Bonne écoute!

C’est en réaction à notre série sur la gestion de l’image de soi sur les réseaux sociaux, et en particulier à notre lamentation de voir les jeunes tourner leur smartphone vers eux-même et passer à côté de la vie (et leur vie), que l’un de nos auditeurs, Marc Germanangue, Directeur Général de Moteur! nous a contacté.

J’ai immédiatement accroché avec la proposition de cette association que je découvrais. J’ai pensé que, comme moi, vous auriez envie de découvrir ce que propose Moteur!

Si vous voulez en savoir tout de suite plus, voici quelques infos et liens.

Moteur! aide les jeunes, notamment les plus vulnérables, à se construire un avenir.

Par ses différentes actions (Concours, Campus, Serious Game…) l’association renforce la confiance en soi des jeunes, réduit les inégalités sociales, facilite l’orientation scolaire et l’insertion professionnelle, répare les liens sociaux, contribue à une société de confiance.

Donner la parole aux jeunes de manière innovante, en leur proposant d’utiliser leur smartphone de façon originale et active, c’est le socle du Concours Moteur!. Depuis 7 ans, l’association propose à tous les jeunes de 14 à 22 ans de réaliser un film d’1min30 sur une personne qui les inspire.  Cet exercice nécessite de développer des qualités, aptitudes, compétences et talents.

Les jeunes qui participent au Concours Moteur! renforcent leur connaissance d’eux mêmes (confiance en soi, fierté d’avoir réalisé, capacité à faire des choix et à s’orienter…), améliorent leurs relations aux autres (travail collaboratif, relation avec la personne qui inspire, relations avec les équipes pédagogiques et les proches qui encouragent), développent des compétences notamment techniques et numériques (faire de la vidéo, du montage, du calage son avec un smartphone ; utiliser les réseaux sociaux pour communiquer et diffuser le film réalisé, etc.) 

Chaque année, 25 jeunes participants sont sélectionnés et invités au Festival de Cannes où ils reçoivent une récompense des mains de Thierry Frémaux.

Ils intègrent ensuite le Campus de la confiance, une semaine dédiée à la prise de parole et à l’expression de soi.  Des centaines de participants se voient attribuer d’autres « prix » : bourse d’étude, journée VIP chez des partenaires, invitations à des prises de parole, etc.  Et chacun ressort avec la fierté d’avoir réalisé quelque chose, d’avoir rendu hommage, d’avoir créé du lien…ils sont tous gagnants.

www.leprojetmoteur.org

https://www.youtube.com/channel/UCZYEnGjvdCo31CdURKId5yw

dans l’épisode nous parlons d’une vidéo en particulier, la voici : Talia et sa professeure de sports : https://www.youtube.com/watch?v=BfKkK34aY0o

Dans l’épisode suivant de AZIMUT nous diffusons le manifeste de Moteur! lu par Grand Corps Malade.

Bonne écoute!

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Dans le thème « Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux » , cet épisode nous répondons à la question: Comment faire prendre conscience du sujet à votre ado ?

  • L’identité numérique des adolescents passe essentiellement par l’image. Une image, même effacée, a toujours le risque de réapparaître. Que ce soient les stories sur Instagram, les vidéos TikTok, les photos ou vidéos envoyées sur Snapchat car Internet n’oublie pas. Demandez lui de réfléchir avant de publier une photo ou vidéo : aimerait-il la voir réapparaître dans 10 ans ?
  • Avec les filtres proposés par ces applications, c’est une image sublimée qui est mise en valeur, différente de la réalité. Vouloir ressembler à tout prix à un modèle peut avoir un impact négatif sur l’estime de soi ! Les filtres proposés par les réseaux sociaux faussent l’image de soi. Ils sont à utiliser avec parcimonie !
  • On parle d’hypersexualisation quand des mineurs se représentent dans des tenues vestimentaires et postures qui ne sont pas adaptées à leur âge parce que très sexualisées et stéréotypées dans le but d’imiter des stars ou influenceurs admirés. Cette hypersexualisation peut déboucher sur des commentaires et/ou tentatives de contacts malveillants. 
  • Les réseaux sociaux incitent à dévoiler son intimité et sa vie privée ! Une demande de partage de photos intimes ? C’est non ! Nul ne sait où elles seront diffusées. Intime = ce qu’on ne montre pas en public

Que faire concrètement ?

Voici quelques conseils et idées

  • Une photo prise avec son smartphone enregistre beaucoup d’informations, dont sa géolocalisation si elle est activée. Ne se géolocaliser que si nécessaire.
  • Toujours demander l’autorisation avant de publier et d’identifier quelqu’un sur une photo/vidéo.
  • N’autoriser que ses proches à voir ses publications, photos, vidéos et opinions ;

Interrogez le sur comment fait-il quand il veut conserver une image envoyée par quelqu’un d’autre ? S’est-il  déjà demandé à qui appartiennent les images qu’il publie ? Et vous, avez-vous une bonne pratique du droit à l’image ?

En bonus, et pour entamer la discussion avec votre enfant nous indiquerons dans les notes de cet épisode le lien vers une vidéo de la CNIL

CNIL: réfléchissez avant de cliquer !

Sources : Livre « La famille tout écran » du centre pour l’éducation aux médias et à l’information. Ressources du site Internet sans crainte

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR

Nous vous proposons une rubrique consacrée à la gestion des écrans, avec plusieurs thèmes et sur plusieurs épisodes, pour accompagner votre adolescent.e à conduire dans le monde du numérique. Vous trouverez une synthèse, des clés, des idées pour continuer à rester connectés avec votre ado.

Dans le thème « Comment aider votre ado à gérer son image sur les réseaux sociaux » , cet épisode nous répondons à la question:  En quoi est-ce important de leur donner un cadre ?

La frontière entre le selfie gentillet et le bashing (harcèlement, insultes etc) est parfois mince.

Une réputation est aussi facile à construire qu’à déconstruire sur le Net.

C’est donc à nous, parents, à rester vigilants et continuer à communiquer avec nos enfants sur l’impact des selfies. Leur rappeler la prudence. Car une fois envoyé, le selfie ne leur appartient plus vraiment et peut être récupéré et reposté avec une intention malveillante.

Rappelons que la loi donne à tous un droit à l’image. C’est-à-dire un droit pour toute personne de consentir ou non à la diffusion de son image. Par ailleurs, les mineurs ne sont pas responsables de leur image. Les responsables de l’enfant doivent donner leur accord écrit pour toute diffusion.

Bonne écoute!

Cette série d’épisodes est proposée par Cécile SOLAR